Pour faire simple, au début, on parle du modèle de l'atome d'H... qui est un atome possédant un seul proton et un seul électron, le tout premier du tableau périodique.
On voit évidemment que cet atome peut émettre de la lumière, mais dont le spectre est discontinu (il n'y a que certaines longueurs d'onde) : on parle de raies d'émission (de Lyman, de Balmer, etc).
Ensuite, vu que l'électron est au niveau d'énergie fondamental, on voit qu'il peut absorber de l'énergie. À une certaine énergie absorbée, il passe à un niveau supérieur (et pof, on en profite pour parler des raies d'absorption).
Et si on amène cet électron au niveau infini, il est arraché à l'atome : l'énergie nécessaire porte le nom d'énergie d'ionisation.
Jusqu'ici, c'est bien beau, mais le cas d'un atome avec un proton et un électron n'est qu'un cas particulier. Il faut donc généraliser.
Mais on ne généralise pas deux paramètres (nombre de protons et nombre d'électrons) simultanément.
On étudie donc ensuite le cas d'ions possédant plusieurs protons, mais un seul électron : les ions H... (mot à trouver).
Pour cela, pour un atome possédant Z protons, il faut ioniser Z-1 fois l'atome à l'état gazeux.
Ensuite, on peut enfin parler des cas les plus courants : des atomes (ou des ions, peu importe) possédant plusieurs protons et plusieurs électrons.
Mais, afin de limiter le problème (équations plus compliquées, sinon), on utilise les approximations de Slater, qui permet de ramener le problème à un seul électron soumis à l'action du noyau qui lui, possède plusieurs protons. Pour cela, on utilise la notion de constante d'écran (qui va moduler la charge effective du noyau).
J'espère que j'ai été clair.
Je referme la parenthèse ouverte pour Mrlaventure.
Et j'en profite pour laisser chercher ceux qui sont motivés, mais là, il y a tout (sauf la réponse !

).
Sé~b...
