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Forum > L'arbre de Wanda la Pomme > fil de discussion

Les contes de Père Haut ....

Le Panthéon ! 1
mardi 03 févr. 2009 08:27
Non pas pour l'instant :D

1234 1156
Niveau Pyramide : 3 629
mardi 03 févr. 2009 20:05
bah non... plus d'histoires de krokrodebil...
il nous as quitté...
Le Panthéon ! 1
mercredi 04 févr. 2009 07:05
Euh je suis pas mort quand même, m'enterrez pas les gars, I'll be Back ^^

:P

1234 1156
Niveau Pyramide : 3 629
dimanche 08 févr. 2009 21:46
il est pas mort !!!

reste avec nous !!!!!!
Niveau Pyramide : 2 4391
lundi 09 févr. 2009 22:06
on a déja prevu le cercueil , on avais plus de nouvelles de toi ..! :P
bon , ben on servira pour une autre fois :P
Niveau Pyramide : 2 4687
mardi 10 févr. 2009 18:17
Pour une autre fois :P

Ou pour quelqu'un d'autre *sbaf*

Vive M. Père Haut et ses histoires :youpi:

1071 1045 101 Haorse 20 801151
Niveau Pyramide : 1 1814
mardi 10 févr. 2009 21:16
J'prefere quand même Pere Castor .
Le Panthéon ! 1
mercredi 11 févr. 2009 08:37
"Père Castor, raconte nous uuuune histoire !" :D

Oui, je regardais ça, plus jeune :D
Le Panthéon ! 1
mercredi 04 nov. 2009 13:30
Episode mystère

Les sorciers de la Rue Tabaga

Once upon a time, comme dirait Eddie Vedder, dans un bled paumé de Norvège, j'ai passé une semaine de vacances. Oui, JE, pour changer un peu du sempiternel "il" ou "elle". Bref, j'ai passé une semaine en Hammerfest, une charmante bourgade portuaire célèbre pour un vieux puits oublié. Mais là n'est pas le sujet. Je louai un pied-à-terre dans un fort joli quartier, où se trouvait une rue déserte et abandonnée, la rue Tabaga. Le loyer étant fort avantageux, je décidai de prolonger mon Week-end - car à la base je n'y étais que pour le Week-end, je sais, j'aurais dû le préciser mais bon. Donc, je restai finalement pour une semaine. J'appris rapidement de mes rares rencontres en ce lieu, et surtout de la bouche d'une vieille femme charmante (je crois qu'elle s'appelait Wanda, et elle portait un panier de pommes) que cette rue était abandonnée à cause de ses habitants ancestraux, les trois frères Mite.
Le premier frère s'appelait Dryice. Ce nom a priori contradictoire résumait pourtant à lui seul le personnage. En effet, épicurien reconnu, Dryice aimait la bonne chère et les bons verres, et consacrait sa vie à Vara, décidant ainsi de ne plus boire que sans eau, mais on the rocks de temps en temps. Il vivait dans une sinistre demeure aux volets racornis et fermés, en face de ma masure de location. Jamais les premiers jours je ne vis son étrange bobine fureter derrière les panonceaux.
Le second frère s'appelait, quant à lui, Skik. On le disait fou à lier, car il avait la fâcheuse habitude de vous regarder d'un drôle d'oeil, souvent le gauche vers la droite et le droit vers la gauche, en grimaçant furieusement à la moindre alerte. Il ne sortait jamais sans une bouteille d'Orangina vide, mais comme il se l'était coincée sur l'index à force de faire l'idiot pour effrayer les enfants des voisins, il était tout le temps ou presque dehors. Je le regardai de longues minutes déambuler dans la rue avec sa bouteille au doigt, riant lorsqu'il oubliait cette présence et se faisait mal en essayant de se curer le nez ou de se gratter le lieu qui jamais ne voit la lumière du jour. (Pas la peine de vous faire un dessin, je pense)
Le frère aîné, le plus craint de tous, était le sinistre Iuzkov, un mage dont la lugubre réputation s'étendait telle une ombre sur toute la contrée. A ses heures perdues, il était photographe et cinéaste, aimant particulièrement prendre des panneaux d'interdiction de stationnement devant des façades d'immeubles, ou envoyer les objets de son appartement dans l'espace au biais de petites fusées - il paraîtrait qu'il a même mis un Piou en orbite, mais ce doit être une légende.
Bref ce curieux entourage, bien qu'étonnant, ne m'effrayait guère et ne m'inquiétait pas le moins du monde, jusqu'à ce sinistre jour, ce mardi noir, à moins que ce ne fût le retour du Jeudi, je ne sais plus, je n'avais guère la tête que dans les étoiles à ce moment là. Ce jour-là, la lune ne se leva pas, et le soleil dormit toute la journée dans un écrin de nuages menaçants. le vent soufflait et soulevait les feuilles mortes, les papiers administratifs dont Iuzkov s'était débarrassé la veille et les capsules de bouteilles laissées sur place par le jeune Skik.
Il faisait sombre et froid, et je décidai de faire du feu. Vint alors une chose terrible : au moment où j'allumais la cheminée, toutes les portes de la rue s'ouvrirent ensemble, et des rires fantomatiques s'élevèrent en choeur, résonnant dans l'atmosphère glaçante et polluée de la rue Tabaga. Puis, toutes se refermèrent silencieusement, sauf une : la mienne. J'entendis alors un bruissement d'étoffe derrière moi, et je reçus un coup sur l'occiput. Tout mon ciel s'assombrit.
Je me réveillai dans une pièce ronde et lumineuse, ornée de dessins mystérieux signés de noms occultes "Diccy", "Sunset", "IronmanFour" et représentants des scènes effrayantes, telles qu'un abominable sorcier capé au nez plus impressionnant que celui de Cyrano, rodant devant une étrange pyramide de verre par une nuit sans lune, ou un bol énorme rempli d'une infecte pitance gluante d'où sortait mollement le tentacule de quelque céphalopode asiatique. Devant moi se tenait le sourire grimaçant de Skik, qui, armé de sa bouteille, me fit malgré lui comprendre que j'avais été assommé par sa bouteille d'Orangina, plus dure que ce que je ne pensais. [Il doit donc vraiment souffrir quand il l'oublie et qu'il se gratte, pensai-je avec un amer sourire]
Arriva rapidement le maître des lieux, le terrifiant Iuzkov Mite, au nom pourtant fort proche d'une célèbre grenouille [Kermit !], ou évoquant sans peine des personnages de pâte à modeler (Wallace et Gromit), mais là n'est pas le sujet.
Bref, du haut de sa filiforme silhouette et du long de son bouc acéré, il me défiait du regard, une once de sardonisme semblant pointer au fin fond de sa prunelle. Il parla : "Alors comme ça, on allume du feu, Monsieur D. ."
Je rétorquai violemment : "Comment connaissez-vous l'initiale de mon nom !?"
Il rit et m'expliqua qu'il avait essayé une lettre au hasard, mais qu'à présent il savait. Dépité, je me mordis les lèvres de ma stupidité, qui pourtant sied à mon nom.
On m'expliqua ensuite la raison de mon rapt. J'habitais dans l'ancienne demeure de leur soeur disparue vingt ans auparavant, du doux prénom de Feuermahne, une jeune ensorceleuse aux cheveux de feu, qui avait tout plaqué pour aller s'établir avec un français du nord, le Diti, comme on l'appelle chez nous. Elle avait alors volé à son frère une relique, une vieille carotte arrachée au nez d'un bonhomme de neige des siècles auparavant.
Et donc moi j'étais là, à écouter ces histoires quand tout d'un coup il cria "Et je t'ai retrouvé, voleur, assassin, ladre ! Je sais ce que tu as fait, comment tu l'as fait et pourquoi tu l'as fait, et je vais te faire payer le prix fort de tes infâmes méfaits !"
Je restai coi devant tant de haine, et un vénérable Pytytange passa, nous regarda et s'envola, disparaissant en traversant une gravure représentant une créature étrange mi-poule mi-homme.

PAUSE MIDI
Entracte.
Oui je sais, là il est midi cinquante-deux, mais je vais manger, car j'ai faim. Donc on fait une pause et je reviens pour la suite de cette histoire sombre et inquiétante, mouahahahahaha garg...

(le garg c'était mon ventre)


13h10 : fin de l'entracte :D
Remarquez ce bel exemple de temps résumé !



Bon bref, Pytytange s'envola à travers Thepoule, sans mauvais jeu de mots , et moi j'étais là, devant mon diabolique tortionnaire.
Je demandai timidement "Combien vous dois-je ?"
Et j'obtins pour réponse une étrange injonction : "Donne moi une écaille de Krokodile, et la bobinette cherra".

Nous nous rendîmes alors, moi tenu en respect par la bouteille de Skik, dans le jardin de Pierre, derrière la maison (cherchez pas à comprendre XD) où poussait un arbre à macaroni et où évoluaient deux poissons dans une fontaine. Iuzkov discuta longuement avec le deux poissons, qui s'appelaient Nono et Balabus, à cause de leur diction singulière pour des poissons :
I : Dites-moi mes mignons, mes espérances sont-elles vaines ?
N : No-no-nono-noooo-nonoo. [Ce qui en italien signifie : non non non non non ]
B : Bllb beuleb baabaleub bleub [Ce qui en italien signifie : Bien vu "bla bla bla" bleu]

Il est à noter que le poisson Balabus semble un peu bègue.
Iuz se tourna vers moi, s'avança et me força à manger une graine qu'il avait dans sa main. "Avec ça, ta vraie nature se révèlera !"
J'avalai difficilement la graine coriace et attendis. Au bout de quelques instants, j'eus des fourmis dans les jambes et les doigts, et une curieuse sensation de chaleur.
"Ca y est, je me transforme !" hurlai-je, terrifié.
Le mage se tordit de rire, "Non, tu es juste en train de piétiner la fourmilière du jardin, et les fourmis rouges te dévorent à moitié en récompense !"
Horrifié je fis un bond de côté qui désarçonna Skik et je pus courir quelques mètres pour me jeter dans la fontaine, sous le regard torve des deux poissons magiques.
Après quelques instants chaotique, je fus de nouveau immobilisé, et je sentis rapidement les effets de la graine : ma peau devint verdâtre, mon haleine fétide (le premier qui dit que ça, c'est pas nouveau, je le ....), mes dents pointues, ma gueule allongée, mes yeux jaunes, et je fus rapidement couvert d'écailles toutes aussi belles que les plus étincelantes émeraudes sud américaines. Le regard du mage s'intensifia et je reçus à nouveau un coup derrière la tête.
Je me réveillai avec mon ancienne apparence, mais j'avais une petite cicatrice sur le bras gauche.
Rien ne subsistait de mon aventure étrange, j'étais devant ma cheminée, en feu, confortablement installé, et le calme régnait dans la rue Tabaga.
Je vis que ma semaine s'achevait et je fis mes valises, mais, alors que je descendais la rue, hébété, les volets d'en face s'ouvrirent, et je croisai le regard féroce et jaune d'une bête étrange.
Je lus plus tard dans la presse que le mage Iuzkov avait épousé une riche héritière de la ville, la jeune Annael, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enf...d'argent !
On dit que Skik serait mort le jour où il se serait gratté l'oeil après avoir oublié deux choses : qu'il avait toujours sa bouteille coincée sur l'index, et qu'il l'avait cassée quelques jours plus tôt en se mangeant un mur. Quant à Dryice, je ne sais rien, peut-être était-ce son regard de braise que je vis au recoin d'une volet mi-clos, peut-être vit-il encore, occupé à collecter des gravures et des lithographies et à coloriser les planches qu'il dessine, nul ne le sait.

Moralité :
Ne plus jamais sortir du cadre de la parodie, ça réussit pas aux reptiles !

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Niveau Pyramide : 1 1814
mercredi 04 nov. 2009 13:45
Marrant la petite histoire ...
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