Autrefois les feuilles étaient libres,
Guidées par l'instinct naturel
Régissant tout leur équilibre ;
Arpentaient grâce à lui le ciel.
Faillait-il vraiment les blesser
En usant de pieux maléfiques ?
Un caillou pouvait les fixer
Sans l'agrafeuse chaotique.
Elle est toutefois sans égal
Dans la gestion de paperasse,
Une agrafe a beau faire mal
C'est plus compact que la caillasse.
Hantant mes rêves incongrus,
Agrafeuse en tous points royale,
Outil du mal tu m'apparus
Soumis dans ta
beauté fatale.
