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Ailleurs, quelque part en Europe en tout cas, un bûcheron se rendit en ville pour vendre son bois. Le soir, il se rendit au bal et y rencontra une belle dame. Il en tomba immédiatement amoureux. Il alla lui parler et se rendit compte au fil de la conversation qu'il lui plaisait à elle aussi. Ils devinrent rapidement très proches, et au bout de deux semaines, le bûcheron lui demanda sa main. Elle accepta. Ils se marièrent et eurent pleins de gosses.

Mais tout cela n'a strictement rien à voir avec l'histoire d'Igor...

En effet, à quand la vraie suite ?
                          Toudou1620

Mais puisque je vous dit que j'ai pas le temps...




En fait, l'ascension d'une montagne fait toujours plus d'impression lorsque, nous-mêmes, nous escaladons. Comme tout un chacun peut s'en douter. Mais que se passe-t-il si aucune notion en matière de climbing n'a été acquise ?
C'est bien simple, il se passe ceci :

" Bwaaaaaa, j'ai peur ! Je vais tomber !
- Ne dis pas de bêtises, Igor, tu n'as grimpé que 3 mètres...
- Et c'est toi qui as insisté pour que l'on grimpe normalement. Ne t'en prends qu'à toi-même !
- Maiiiiiis... Y'a pas assez de prises !
- Rectification, tu ne vois pas les prises.
- Elles sont où ?
- Partout.
- Gnnn...
- Pousse sur tes jambes, pas sur tes bras ! Tu les atteindras plus facilement.
- Souviens-toi, l'araignée a dit que c'était une épreuve physique. Tu dois dépasser tes limites.
- Gnnn...
- Allez !
- Gnnn...
- Bon, je vais le chercher ; ne bougez pas, confrères... "

Rollerfou descendit sur la paroi pour accompagner Igor, tout tremblant des jambes et de la mâchoire. Il l'aida et l'encouragea. Au bout de cinq minutes, il n'avait plus peur, c'était déjà un début... Après, Chipseater dut persuader Sandy que le tournis provoqué par le vertige n'était qu'une simple réaction chimique à l'inerieur de son cortex primal.
Une bonne dizaine de minutes plus tard, Blaguenul proposa enfin de se reposer, sur une plateforme à proximité.
Cette dernière s'étendait sur 17 mètres carrés et lévitait à 25 mètres du sol de la pièce. Elle supportait une maisonnette en pierre grossière avec trois fenêtres, laquelle ne comportait qu'une grande pièce nue et non meublée. Le groupe entra par l'ouverture qui servait de porte et s'installa en tailleur par terre, en formant un rond. Mrloxa prit la parole :
" Puisque nous sommes à l'aise et à l'abri, je vais en profiter pour vous expliquer le rituel du Destrukten Geralsfa. "

Tout le monde écouta attentivement.

" Ce rituel se passe en deux parties majeures : la première sert à désactiver de manière définitive les défenses magiques du prince Bobble afin de pouvoir lui porter des attaques normalement. La seconde sert à transformer une personne en entité superieure pour lui conférer des pouvoirs aussi puissants que ceux du prince Bobble, dans le but de le vaincre. Cette personne sera Igor.
- Pourquoi ?
- Il y a un élement capital à la réalisation du sortilège. Et c'est... une carotte. Tu en portes naturellement une. Ainsi sera fait.
- D'accord.
- Je vous cite un extrait de ce parchemin :

Sept personnes immobiles pour stabiliser le cercle et le maintenir activé
.C
.R
.I
.S
.T
.A
.L

Une carotte

Un être totalement complet doté d'un corps pour agir, d'un esprit pour penser, et d'une âme pour aimer.

La bombe jaune portera le coup de grâce et détruira ce qui n'aurait pas dû être créé...
- C'est très joliment écrit, dites donc.
- Ce sont des runes ancestrales d'une valeur inestimable !
- Ah bon ? On peut en avoir combien avec ça ?
- Brmm hum... Voyons, Igor... Continuons jusqu'en haut, entendu ? Nous parlerons des choses absolument inutiles après... "

c'est pour quand la suite

Roh la la... Qu'est-ce que vous êtes peu patients ! Si vous continuez de vous plaindre, je ne réponds plus de rien.

... mais c'set parce que c'est bien

Nan, prends ton temps

Prends ton temps. Plus l'attente sera longue, mieux l'histoire sera racontée.

Crap'

Passeux.

Saviez-vous que vous pouviez pousser les bombes que crachent les poires en utilisant la barre espace ? Moi, je l'ai découvert.



Dans les hauteurs du sanctuaire, un peu sombres, fraiches, mais surtout là où règne un relent de moisi...
Un pied, vert, rond et luisant, apparait de derrière un pilier. Puis une main. Pis un bras. Puis un buste. Puis une tête. Et enfin, une couronne. Likjam se retourne lentement. C'est lui.

" Tiens tiens... Le mercenaire est revenu de son plongeon de la mort.
- Toi, espèce d'ordure, tu vas immédiatement me donner l'argent que tu me dois, grogne le mercenaire en question en pointant un doigt accusateur.
- Je te propose un nouveau marché. Ecoute bien. Si tu élimines pour de bon Igor et tous ses compagnons, qui sont en train d'arriver, je triple la somme que je te devais au départ.
- Hum... Question d'éthique, je ne remplis une nouvelle mission que si on me rémunère la première.
- Qu'il est têtu, le petit homme, dit le prince en hochant la tête d'un coté et de l'autre. Il me ferait presque pitié...
- Je vais te le faire regretter, fumier !
- Comme tu voudras... A toi l'honneur du premier coup. "

Likjam dégaine sa rapière de lumière et fond sur lui en hurlant. En un clin d'oeil, le prince s'est écarté d'un pas, a paré l'attaque d'un simple geste, et a planté sa Canne de Bobble dans le ventre du mercenaire...
Celui-ci n'a vraiment rien vu venir. Ses yeux sont écarquillés, mêlant surprise et souffrance. Sa main droite est crispée sur son fleuret, sa main gauche s'est aggripé par réflexe au bâton de sucre qui lui transperce le thorax. Evidemment, ça picote un peu. D'un coup de pied cruel, le prince dégage le corps épinglé à son arme. Quelques gouttes de sang blanc se répandent sur le sol... Likjam se relève péniblement.

" Tu es plutôt résistant, mercenaire.
- Gnnnr... Même pas mal, grince-t-il entre ses dents.
- Allez, je ne vais pas te tuer tout de suite, histoire de m'échauffer un peu avant les huit autres. Tu peux toujours abandonner, tu sais...
- Jamais, raclure !
- Tu es choquant. "

Le prince fait des moulinets avec sa Canne. Chancelant, Likjam empoigne à nouveau son arme et marche haineusement vers lui, prêt à affronter le destin.

J'ai lu l'intégralité et c'est vrai que c'est cool
Continue comme ça mais même si moi aussi je suis impatient de connaître la suite, je te conseille de prendre ton temps car vite fait, pas bien fait

Les membres du Conseil des Carroteux commençaient à atteindre le sommet. Quant à Sandy, une fois la dernière corniche franchie, elle poussa un gros soupir de soulagement... et s'écroula par terre. Igor, qui la suivait, l'imita (sincèrement) et s'affala dans la poussière, complètement exténué et pantelant. L'effort physique parcouru faisait battre son coeur jusqu'au supplice.
" Alors, nous y allons ? clama GlobZOsiris qui pétait la forme.
- Hhhhh... Hhhhh... répondirent Igor et Sandy.
- Bien, bien... Attendons un peu dans ce cas. "

Il eut à peine terminé sa phrase que, sous l'effet de l'érosion, une immense masse de roche se détacha à nouveau du grand mur. Le hasard fit que Sandy et Igor se trouvaient dessus à ce moment. Les deux, allongés par terre, relevèrent la tête lorsqu'il entendirent le CRAC... Ensuite, leurs yeux se révulsèrent au moment où ils comprirent que le sol bougeait sous eux. Après quoi, ils poussèrent un petit cri quand ils s'aperçurent qu'ils s'éloignaient des autres. Dans ces instants-là, il n'y a plus de coeur fatigué qui tienne : ils se levèrent d'un coup comme deux ratons laveurs pris la main au sac, et sans masquer leur effroi, bondirent, mains en avant, jambes écartés, dans les bras des Carroteux incrédules. Lesquels, surpris, ne s'attendaient pas à une réaction aussi vive, et donc ne se préparèrent pas à la réception : ils attrapèrent Igor et Sandy avec leurs visages. Ce qui est peu pratique, nous en conviendrons.
La plateforme s'éloigna sans se presser vers le ciel-plafond et resta en orbite stationnaire à 20 mètres de l'endroit où elle avait commencé à dériver. Si Igor et Sandy avaient sauté plus tard, ils seraient tombés tout en bas.

" Vous n'êtes plus fatigués ? demanda Chipseater.
- Qui a dit que nous l'étions ? s'uffusqua le bonhomme de neige. Allez, en route ! Tu viens, Sandy ? Nous avons un prince des moisissures à tabasser ! "