Après en avoir discuté avec une amie qui est professeur de primaire (je l'ai rencontrée en colo... ) J'ai finalement décidé d'y laisser juste l'introduction de l'épisode pilote...

Scène 1/17
C'était la panique dans la base d'ordre secrète. Plusieurs agents tentaient de résoudre un problème majeur sur les ordinateurs de contrôle.
- L'alerte ne fonctionne pas ! Tout est verrouillé !
- On a perdu leur signal, impossible de les localiser ! Signale l'un des hommes.
Cette personne qui semblait prendre en charge toute l'organisation se dépêcha alors de trouver une solution adéquate :
- Où étaient-ils dernièrement ? demanda-t-il
- Proches de la porte 527 !
- Cela doit être l'oeuvre de H-25, conclut l'un d'eux, un micro à son col. Cela ne fait aucun doute ! Ils s'approchent de la sortie principale ! Bloquez toute les issues ! dit-il dans le micro. Je répète, bloquez toutes les issues ! Hé, vous m'entendez ?
Le micro avait l’air de ne plus fonctionner.
Aucune alerte rouge ne semblait s'être enclenchée. Un jeune homme aux yeux verts regardait une jeune femme, dont le regarde impénétrable était fixé sur un appareil de sécurité. Elle avait les cheveux jusqu'aux épaules, de couleur châtain avec des nuances brunes comme ses yeux.
- Ca y est ? demanda-t-il.
- Oui, oui, j'y suis ! Lui lança t elle.
Soudain, la porte métallique s'ouvrit, l'homme se retourna et interpella ses amis. L'un d'eux, aux cheveux brun en bataille et torse-nu, était en train de cogner deux hommes entre eux, et une autre, était en train de créer de gigantesques flaques d'eau, faisant glisser un par un les autres membres derrière. Elle avait les cheveux noirs, coupés en dégradé.
- Allez, venez, dépêchez-vous, c'est la dernière ligne droite ! il avait, comme en bon chef d’armée, hurlé une nouvelle fois.
Tous les quatre s'enfuirent donc dans le couloir, l'homme était en tête et tournait dans une autre direction quelques instants avant qu'un autre groupe d'hommes n’apparaisse en embuscade s'ils avaient continué leur route.
- Allez, c'est bientôt la sortie ! répéta-t-il.
Ils étaient à présent proches de la sortie, la femme se chargeait d'ouvrir la dernière porte :
- Rain, occupe-toi des prochains ! ordonne-t-il ensuite
- C'est qui Rain ? demande l'un des trois autres évadés paniqué. Ils nous appellent par des codes ! On ne sait même plus comment on s'appelle !
- C-74 ! Reprit-il dans la peur de se faire rattraper.
- Rain comme prénom ? Pas mal, j'aime bien ! se dit la jeune concernée.
Elle finit par créer d'autres flaques d'eau toujours aussi glissantes, mettant en tas tous les hommes qui derrière Rain, se rentraient dedans, un par un comme toujours, et des deux côtés à présent ! La porte s'ouvrait, l'orage éclatait dehors, mais tous les quatre finirent par sortir de la base "sains et saufs".
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Scène 2/17
Durant la même nuit, une femme rentrait chez elle. Elle appuya sur l'interrupteur, mettant de la lumière dans la salle. La jeune femme enleva sa veste et l’accrocha au porte-manteau, avant de passer dans la cuisine afin de se cuire un gratin dauphinois, la télévision allumée où débutaient les informations du journal télévisé : " Bonsoir à tous ! Bienvenue, voici les titres de votre journal : Prescillia : Un homme de vingt-et-un ans, placé jeudi en garde à vue, a reconnu vendredi être l'auteur du meurtre de Prescillia. Le corps sans vie de l'adolescente avait été retrouvé dimanche à Montsoreau dans une pièce d'un vieux moulin connu pour être un point de rendez-vous où..."
Le téléphone sonna, alors que la cuisson n'était pas finie. Elle le prit tout de même sur le côté à l'aide de sa main gauche.
- Allô ? [...] Ah, oui Billie, j'avais bien voulu que vous me rappeliez afin de savoir si les tests de mon nouveau prototype étaient sans dangers sur le mannequin. Mais avec la soirée que j'avais eue, j'avais complètement oublié de... [...] Non, vraiment ?! Oh, c'est génial ! Préparez tout le nécessaire, je veux que ce prototype soit présenté dès demain. [...] Merci Billie.
Eteignant le téléphone, elle vit que son repas allait être carbonisé ; elle se dépêcha d'éteindre le feu avant de sortir le plat, qu'elle fit tomber maladroitement.
- Aïe ! cria-t-elle.
"... qui a notamment revendiqué les attaques de juin et juillet dans la péninsule qui avaient coûté la vie à sept soldats camerounais et un sous-préfet. Les rebelles ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi, vers minuit, le bateau de service qui relie les plate-formes pétrolières du secteur où opère Total." La poêle était tombée au coin de la table, elle se coucha pour la ramasser ; au même moment, elle se coupa un peu la main gauche contre le coin du haut de la table. Quand elle le remarqua, elle prit juste le temps de se procurer un sparadrap après avoir désinfecté sa plaie.
Plus tard, durant la même soirée, elle allait s'endormir en n'oubliant pas de tout éteindre. Il était environ onze heures du soir. Mais au bord de la table, à l'endroit exact où elle s'est coupée, une fine goutte de sang y était restée, et semblait briller dans la pièce sombre...

Voilà à peu près l'ambiance de l'histoire...
D'accord, alors voici l'episode PILOTE ! ^^
Scène 1/17
C'était la panique dans la base d'ordre secrète. Plusieurs agents tentaient de résoudre un problème majeur sur les ordinateurs de contrôle.
- L'alerte ne fonctionne pas ! Tout est verrouillé !
- On a perdu leur signal, impossible de les localiser ! Signale l'un des hommes.
Cette personne qui semblait prendre en charge toute l'organisation se dépêcha alors de trouver une solution adéquate :
- Où étaient-ils dernièrement ? demanda-t-il
- Proches de la porte 527 !
- Cela doit être l'oeuvre de H-25, conclut l'un d'eux, un micro à son col. Cela ne fait aucun doute ! Ils s'approchent de la sortie principale ! Bloquez toute les issues ! dit-il dans le micro. Je répète, bloquez toutes les issues ! Hé, vous m'entendez ?
Le micro avait l’air de ne plus fonctionner.
Aucune alerte rouge ne semblait s'être enclenchée. Un jeune homme aux yeux verts regardait une jeune femme, dont le regarde impénétrable était fixé sur un appareil de sécurité. Elle avait les cheveux jusqu'aux épaules, de couleur châtain avec des nuances brunes comme ses yeux.
- Ca y est ? demanda-t-il.
- Oui, oui, j'y suis ! Lui lança t elle.
Soudain, la porte métallique s'ouvrit, l'homme se retourna et interpella ses amis. L'un d'eux, aux cheveux brun en bataille et torse-nu, était en train de cogner deux hommes entre eux, et une autre, était en train de créer de gigantesques flaques d'eau, faisant glisser un par un les autres membres derrière. Elle avait les cheveux noirs, coupés en dégradé.
- Allez, venez, dépêchez-vous, c'est la dernière ligne droite ! il avait, comme en bon chef d’armée, hurlé une nouvelle fois.
Tous les quatre s'enfuirent donc dans le couloir, l'homme était en tête et tournait dans une autre direction quelques instants avant qu'un autre groupe d'hommes n’apparaisse en embuscade s'ils avaient continué leur route.
- Allez, c'est bientôt la sortie ! répéta-t-il.
Ils étaient à présent proches de la sortie, la femme se chargeait d'ouvrir la dernière porte :
- Rain, occupe-toi des prochains ! ordonne-t-il ensuite
- C'est qui Rain ? demande l'un des trois autres évadés paniqué. Ils nous appellent par des codes ! On ne sait même plus comment on s'appelle !
- C-74 ! Reprit-il dans la peur de se faire rattraper.
- Rain comme prénom ? Pas mal, j'aime bien ! se dit la jeune concernée.
Elle finit par créer d'autres flaques d'eau toujours aussi glissantes, mettant en tas tous les hommes qui derrière Rain, se rentraient dedans, un par un comme toujours, et des deux côtés à présent ! La porte s'ouvrait, l'orage éclatait dehors, mais tous les quatre finirent par sortir de la base "sains et saufs".
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Scène 2/17
Durant la même nuit, une femme rentrait chez elle. Elle appuya sur l'interrupteur, mettant de la lumière dans la salle. La jeune femme enleva sa veste et l’accrocha au porte-manteau, avant de passer dans la cuisine afin de se cuire un gratin dauphinois, la télévision allumée où débutaient les informations du journal télévisé : " Bonsoir à tous ! Bienvenue, voici les titres de votre journal : Prescillia : Un homme de vingt-et-un ans, placé jeudi en garde à vue, a reconnu vendredi être l'auteur du meurtre de Prescillia. Le corps sans vie de l'adolescente avait été retrouvé dimanche à Montsoreau dans une pièce d'un vieux moulin connu pour être un point de rendez-vous où..."
Le téléphone sonna, alors que la cuisson n'était pas finie. Elle le prit tout de même sur le côté à l'aide de sa main gauche.
- Allô ? [...] Ah, oui Billie, j'avais bien voulu que vous me rappeliez afin de savoir si les tests de mon nouveau prototype étaient sans dangers sur le mannequin. Mais avec la soirée que j'avais eue, j'avais complètement oublié de... [...] Non, vraiment ?! Oh, c'est génial ! Préparez tout le nécessaire, je veux que ce prototype soit présenté dès demain. [...] Merci Billie.
Eteignant le téléphone, elle vit que son repas allait être carbonisé ; elle se dépêcha d'éteindre le feu avant de sortir le plat, qu'elle fit tomber maladroitement.
- Aïe ! cria-t-elle.
"... qui a notamment revendiqué les attaques de juin et juillet dans la péninsule qui avaient coûté la vie à sept soldats camerounais et un sous-préfet. Les rebelles ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi, vers minuit, le bateau de service qui relie les plate-formes pétrolières du secteur où opère Total." La poêle était tombée au coin de la table, elle se coucha pour la ramasser ; au même moment, elle se coupa un peu la main gauche contre le coin du haut de la table. Quand elle le remarqua, elle prit juste le temps de se procurer un sparadrap après avoir désinfecté sa plaie.
Plus tard, durant la même soirée, elle allait s'endormir en n'oubliant pas de tout éteindre. Il était environ onze heures du soir. Mais au bord de la table, à l'endroit exact où elle s'est coupée, une fine goutte de sang y était restée, et semblait briller dans la pièce sombre...
Générique Flyenn
Avec :
…....................................................... dans le rôle de Greg Turner
…....................................................... dans le rôle de Rachel Slight
…....................................................... dans le rôle d'Orianne Pationanty
et :
…....................................................... dans le rôle de Philippe Obyone
…....................................................... dans le rôle de Rain Gwather
"Chacune de nos facultés nous est propre afin de s'aider et de se soutenir mutuellement.
Ils ne vont pas nous laisser en liberté ! Mais ensemble, je suis sûr que nous survivrons."
01# Pilote
Scène 3/17
Les quatre évadés sont rentrés dans un entrepôt en ruines, et déjà plusieurs d'entre eux tentent de réaménager ce lieu, excepté Rain.
- Bon, au boulot ! dit l'un d'eux.
- Hé, attendez un peu ! rappelle Rain en attendant que tout le monde l’ait regardée et soit prêt à l'écouter. Je vous signale qu'à présent nous sommes en liberté. Il nous faut donc des noms et il nous faut trouver nous-même de quoi manger ! Sans quoi, nous n'aurons pas de forces pour réparer quoique ce soit ici, ni pour fuir les chasseurs !
- Du calme... Chaque chose en son temps.
- Très bien, moi je vais aller en ville. Au moins, je saurais à quoi m'attendre ! Tu viens Philippe ?
Les deux garçons se regardent mutuellement ne semblant pas savoir à qui elle s'était adressée. Puis, se décidant, l'un des deux, le plus musclé finit par céder et à l'accompagner.
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Scène 4/17
- Mais qu'est ce qu’il s'est passé ici ? demande un homme qui avait un corps sur ses bras.
L'agent qui prenait la responsabilité de l'incident répondit :
- Des facultés se sont évadées. Quatre !
- Bien, je m'en occupe, comptez sur moi !
Une autre personne surgit :
- Non ! dit-elle. Continuez avec votre prochaine cible avant que ces quatre évadés ne la contactent.
- Ah, parce qu'elle est toute proche... en déduit-il.
- Elle se nomme Rachel Slight, et ne semble pas encore développer de faculté particulière, néanmoins, "elle" l'a ressenti.
- Elle ? Vous voulez dire la voyante ? Qu'a-t-elle vu ?
- Nous n'en savons rien, elle refuse de préciser les données, elle prétend avoir besoin de plus de temps. Mais il semblerait que c'est vous qui l'aviez comme cible.
- Espérons qu'elle ne me réserve rien de mauvais.
Un écran affiche la photo de Rachel Slight.
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Scène 5/17
Cette dernière était à son lieu de travail, elle venait de sortir de l'ascenseur. Marchant entre des bureaux, croisant des collègues qu'elle salue avec un sourire. Elle se dirigeait rapidement vers son bureau, une dame de la cinquantaine préparant tous les dossiers sur le bureau.
- Oh Billie ! salua Rachel avec un sourire.
- Mademoiselle Slight ! Je viens de préparer votre programme sur ce prototype.
- Merci beaucoup. J'ai hâte que mon projet soit commercialisé... s'empresse-t-elle de dire.
- Alors ? Comment était-ce votre dernière soirée ? demande Billie très curieuse.
- Hé bien, Miles m'a posé un lapin. Il devait sûrement s'amuser avec ses amis plutôt que de partager un dîner avec moi. J'ai attendu deux longues heures avant de rentrer essoufflée sans manger, parce qu'il m'avait proposé de l'offrir, et en fin de compte il n'est pas venu, et n'a même pas prit la peine d'avoir réservé le repas et payé à l'avance.
- Ce n'est pas un homme aussi charmant que la dernière fois au final... remarqua Billie
- Franchement, je me demande si les meilleurs souvenirs sont à mon âge... Ou peut-être qu'il n'y en a jamais eu...
- Nous avions toujours rêvé de rester jeune... Le temps passe vite et nous n'avions jamais eu le temps de passer du bon temps...
- Oh mais...
Le téléphone sonnait déjà deux fois sur le bureau voisin, mais l'employé ne semblait pas venir et Rachel dut interrompre la discussion.
- Bonjour, vous êtes bien sur le service Arliss, que puis-je pour vous ?
- Bon, hé bien, je vous laisse. Bonne journée, murmura Billie.
- Ah oui, euh... Un instant s'il vous plaît. dit-elle tout en posant le téléphone de côté. Parker ? Madame Hernt n'a pas reçu sa commande, tu peux régler ça ?
L'homme répondit à l'appel et reprit le téléphone.
- Merci ! dit-il à Rachel. Allô ? reprit-il au téléphone.
Rachel quant à elle retournait à son bureau et lisait attentivement les dossiers un par un.
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Scène 6/17
De retour à l'entrepôt, les deux évadés qui y sont restés étaient en train de faire un peu de tri afin de trouver ce qui pouvait leur servir ou non. Ils travaillaient silencieusement, et pour cause : quand l'un d’eux souhaitait parler, la seule autre personne qui se trouvait à leurs côtés n'avait pas de nom. Il n'était donc pas facile d'engager la discussion normalement, et même si l'organisation de laquelle ils s’étaient évadés leur avait attribué un code, ils ne souhaitaient plus traiter leur compagnon comme un "objet" à exploiter comme par le passé. Parmi ces deux-là, seule, la jeune fille était rêveuse et nerveuse à la fois, c'est elle qui finit par mettre le goût de la discussion en pensant à voix haute :
- Aurore... Diane... Marianne... Marguerite... Juliette...
- H-25... euh j'veux dire... M'enfin, nous ne sommes peut-être plus dans la même période. Mais à mon temps ces prénoms n'étaient plus à la mode. Il faudrait donc trouver quelque chose de plus original...
- Hé bien... Trouve-moi un nom comme tu as trouvé Rain, ou alors demandes-lui les noms qu'elle vient d'entendre en ville... Au moins j'aurais ma propre identité...
Après une longue hésitation, il lui répondit :
- Hum... Que dis-tu de Orianne ? Un mélange entre Aurore et Diane/Marianne, comme tu l'as proposé tout à l'heure... Au moins tu as les prénoms que tu souhaites, et qui sait s'il est à la mode. En tout cas, il est très original, et peut-être unique ?
Orianne réfléchissait sur ce prénom, mais son compagnon n'avait pas fini de parler :
- Quand à moi... Pourquoi pas : Greg Turner ? Ca fait assez stylé... Qui sait s'il est encore populaire, mais en tout cas je le trouve très bien.
- Hé ! Euh... Greg... Où en sont les autres ? Tu ne crois pas qu'ils courent un danger en n'étant pas à l'abri, bien en sécurité ? C'est bien la vie, mais il ne faudrait pas oublier qu’ ? ils ? sont forcément en train de nous traquer comme des bêtes en fuite...
- Ne t'en fais pas ! la rassura-t-il. Je le saurais quand ils seront proches d'un danger... Je l'ai dit l'autre fois : Chacune de nos facultés nous est propre afin de s'aider et de se soutenir mutuellement. Et ensemble, je suis sûr que nous survivrons.
- Et où ils en sont en ce moment ?
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Scène 7/17
- Ca a l'air bon ! dit Rain en regardant des pâtisseries à la vitrine d'une boulangerie.
La ville était bondée, Rain et Philippe ne se lâchaient pas la main... un peu comme des enfants qui ont besoin de leur mère pour se repérer et ne pas se perdre. Tout le monde autour regardait souvent, et principalement Philippe, en effet, ce n'était pas l'été et pourtant il est torse-nu.
- J'aime pas ces gens... murmure Philippe
Rain regardait à droite à gauche, elle était nerveuse comme tout. Philippe remarque donc son inattention et l'inspecte de haut en bas.
- Un problème ? lui demande-t-il
- Il n'y a pas de cabinets... s'empresse-t-elle de prononcer
Philippe regarde aux alentours, à droite à gauche. Puis, est forcé de le demander à une personne qu'il croise, seulement, personne ne semblait pouvoir répondre à sa demande : la plupart des gens avaient une autre vision du mot "cabinet", hors Rain a un besoin urgent d'aller aux toilettes.
- Philippe, ca ne sert à rien de leur parler ils ne comprennent pas ! Et ça commence à devenir urgent...
- Bon. On entre dans un cabinet à l'aide d'une porte... Suis-moi, on va dans l'un de ces bâtiments.
Tous deux entrent alors à Arliss, même s'ils ne savent pas trop en quoi consistait l'organisation. Fouillant aux alentours, cherchant à peu près partout, ils ouvrent de nombreuses portes, jusqu'à ouvrir la porte des WCs masculins.
- Allons-y ! dit Rain.
Mais un homme à l'intérieur, surprit s'emporte :
- NON MAIS CA NE VA PAS ? ICI C'EST LES TOILETTES DES HOMMES !
Rain et Philippe reculent embarrassés... Ils virent alors à côté d'eux, une femme qui ressort d'une pièce d'un décor semblable à celle qu'ils viennent de voir. Le couple s'apprête à entrer dans les toilettes des femmes, mais un agent qui les surveillait depuis le début de leur entrée au bâtiment appelle Philippe pour leur expliquer les règles des signes hommes/femmes ainsi que de sa façon de s'habiller alors que Rachel entre justement dans ces toilettes suivie peu après par Rain. Philippe quant à lui attendait impatiemment devant la porte, avec un T-shirt de marque Arliss.
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Scène 8/17
Rachel, sortait d'une des cabines et allait se laver les mains, Rain allait sortir peu après de la cabine elle aussi, mais elle vit un homme un peu derrière Rachel qu'elle s'en souvenait parfaitement.
FLASHBACK
Rain semblait avoir 8 ans, elle était jeune et petite. Elle marchait dans une maison durant la nuit, l'orage éclatait. Deux cadavres étaient allongés à la suite devant son chemin. L'homme était là, il avait des indexs pointus.
L'homme avançait silencieusement vers Rachel, Rain vit qu'il possédait des indexs tranchants, métalliques et pointus, elle était paralysée par la panique.
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Scène 9/17
Dans l'entrepôt, Greg avait les yeux qui allaient sortir de ses orbites, il avait eu lui aussi un sentiment de panique.
- Ils sont en danger !
Orianne et Greg se regardaient mutuellement et avaient compris le danger qu'ils courent.
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Scène 10/17
Philippe attendait toujours devant la porte, jusqu'à ce qu'il reçoit un message télépathique de Greg "Rain est en danger !"
Rachel continuait de se laver les mains, puis ayant fini, elle relève ses yeux face au miroir et vit l'homme.
- Mais qu'est-ce qui vous prend d'être dans les toilettes des dames ? demande-t-elle en se retournant.
- Vous êtes belle... murmure l'homme tout en tendant sa main droite vers la chevelure de Rachel
Mais cette dernière vit son index qui ne ressemble en rien à celui d'un être humain. Son doigt métallique et pointu la fit sursauter en arrière et la fit paniquer.
- Qui... Qui êtes-vous ?
L'homme arrête son mouvement.
- Quelqu'un... qui vous admire... et qui est chargé de... vous capturer !
A cet instant il lève ses deux mains en l'air, où ses deux indexs étaient pointus, avant d'attaquer Rachel mais la porte s'ouvre, et de là surgit Philippe ! A la vue de cet homme, il devient rageux, comme s'il l'avait déjà connu auparavant.
- Ah... J'en ai deux pour le prix d'une. Alors ? Où sont tes amis ?
L'homme s'élance alors sur Philippe et y pointe ses indexs.
- AAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!! crie Rachel effrayée par ces deux hommes
Mais Philippe réussit à arrêter les attaques de l'homme en empoignant les deux poignets. Philippe remarque alors ses indexs et les brise en deux.
- Sans ces doigts tu n'es plus rien ! dit Philippe tout en voyant l'homme agoniser sur ces deux douleurs.
Mais Philippe n'en reste pas là et frappe l'homme en l'envoyant tout au fond du mur.
- C'était quoi "ça" ?
- Rain ! appelle-t-il
Rachel était carrément bouche bée, elle regarde le corps de l'homme et les deux morceaux de lames métalliques brisées par terre.
- Il... Il est mort ?
Rain sortait de sa cabine d'où elle s'y était réfugiée et fut peu à peu soulagée de voir Philippe.
- Ca va ? demande-t-il à Rain.
- Je... Je vais prévenir les autorités... dit Rachel
- NON ! crie Philippe. Il... Il ne faut pas...
- Je vous demandes pardon ? demande Rachel incompréhensive
- Ne nous envoyez plus là-bas !
- J'ai faim ! murmure Rain à Philippe
Sous le regard de ces deux personnages, Rachel prit alors une décision :
- Bon. Il est bientôt midi, je devrais avoir ma pause.
La porte s'ouvre, un agent découvre la scène.
- Que s'est-il passé ? demande-t-il en regardant le corps inanimé.
- Nous avions été attaqués, cet homme a surgit, nous a sauvé et euh... par légitime défense a sans le vouloir tué le... l'attaquant.
- Il est mort ?
- Je n'en sais rien.
- Bien ! répond l'agent. Sortez d'ici, je m'occupes de tout. Nous aurons besoin de vos témoignages après.
Rachel vit alors Philippe qui insistait sur le regard.
- Hum... Attendez un moment ! Je travaille ici, et je gère la plus grande partie de l'organisation. Je suis bien placée pour vous demander de n'avoir que mon propre témoignage, et... celui de... de...
- Philippe !
- Voilà, s'il le veut bien. Son amie a l'air d'être terriblement déboussolée, mais ces deux personnes sont sous ma responsabilité, alors arrangez-vous pour vous occuper du reste.
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Scène 11/17
Les trois personnages se dirigent vers un restaurant, et croisent Greg et Orianne qui arrivaient pas loin.
- Rain ! Philippe ! aperçoit Greg
- Vous allez bien ? demandait Orianne
- Des connaissances ? demande Rachel
- Oui, bien sûr. Nous vous expliquerons cela plus tard. répond Philippe en fixant Greg des yeux.
Le ventre de Rain commence à gargouiller et des bruits en sortent de son ventre.
- J'ai faim... répète Rain sans cesse
- Allons en discuter avec un bon repas !
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Scène 12/17
L'agent avait fini d'inspecter le secteur et de déposer à côté les témoignages de Rachel et de Philippe. Il avait fait en sorte que la police puisse entrer dans cette pièce sans problèmes en y mettant un panneau devant la porte. Et quand l'agent refermait la porte, les deux lames métalliques commencèrent à grandir et à se former en morceaux de bras...
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Scène 13/17
Alors que Rain mangeait à grandes bouchées, Rachel eut un rire ironique.
- Vous plaisantez ? demande-t-elle pas très sûre de la réponse.
- Ecoutez, je sais que cela peut paraître malsain, mais nous... Nous venons de nous évader d'un lieu, et nous n'avions quasiment rien ! Juste quelques temps et nous trouverons un autre endroit...
- Vous venez de vous évader ? reprit Rachel d'un air sérieux à présent
Greg ne savait que dire de leur situation. C'est Philippe, qui en regardant Rain manger, prit la parole :
- L'homme qui tentait de vous attaquer juste avant, était quelqu'un que moi et Rain avions connu durant notre enfance. C'était l'un de nos pires cauchemars, cet homme est un chasseur. Et il est chargé de capturer les facultés !
- Fa-cul-té ? demande Rachel de plus en plus incompréhensible
- Nous avions chacun, une faculté qui nous est propre. Greg, la faculté de communiquer et de ressentir par l'esprit a distance en pouvant également situer la personne en question. Orianne, la faculté de maîtriser les technologies, moi, une grande force et Rain, la faculté de maîtriser les eaux souterraines afin de les faire ressurgir du sol. Si cet homme s'en prenait à vous, je penses que vous aviez forcément une faculté vous aussi.
- Non, non, non, moi ce que je penses, c'est qu'il ne peut s'agir que d'une erreur, s'empresse-t-elle de dire. Vous vous êtes évadés, je devrais prévenir la police, mais vous m'aviez sauvé. Alors, peut... peut-être que je vous prend pour des fous, mais navrée, je dois vous laisser. Je... je vous laisse un peu d'argent pour payer votre repas et de quoi survivre pendant quelques temps. Mais il vous faut trouver de l'aide au plus vite !
- Mais c'est justement ce que l'on est en train de faire ! insiste Philippe
- Navrée... Sincèrement navrée... dit-elle en partant.
- Ils ne vont pas nous laisser en liberté ! Vous non plus ! rappelle Philippe
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Scène 14/17
Retour à Arliss, Rachel était en train de présenter son nouveau prototype devant plusieurs gérants d'organisations.
- Vous dites que ce vêtement est capable de guérir plusieurs maladies durant le sommeil ?
- Oui, cependant, il est possible qu'il y ait des composants qui pourraient déformer certaines parties du corps. J'ai donc fait un test sur un mannequin, et cela n'y s'y révèles sans dangers.
- Bien. Et en êtes-vous sûre à 100% qu'il permet de guérir toutes les maladies ? Un mannequin ne possèdes pas de maladies à ce que je saches. Comment feriez-vous ce test ?
- Les fibres ont étés assemblées de telle sorte qu'elles soient bienfaisantes. Mais nous n'avions aucune idée de jusqu'où ce prototype est capable de guérir. explique-t-elle
- Mais vous n'aviez fait aucun test.
- Hé bien... Nous allons faire des tests sur des malades. Nous verrons bien, ils seront assurés par notre organisation, nous allons le vendre à quelques hôpitaux en guise d'essais. C'est fini pour aujourd'hui.
Il y eut alors plusieurs voix d'hommes et de femmes qui voulaient poser des questions, mais Rachel sortit de la salle laissant le brouhaha s'étendre dans toute la salle.
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Scène 15/17
Le soir, Rachel arrivait près de chez elle, elle ouvrit son sac pour trouver ses clefs et y entre comme d'habitude en appuyant sur l'interrupteur afin d'allumer la lumière. Devant la maison, sous la pluie, un personnage habillé d'une veste et d'une capuche surveillait au loin les actions de Rachel. Quelques instants plus tard, Rachel sortit de la salle de bains, elle allait à présent travailler sur ses dossiers qu'elle avait emporté avec elle. L'inconnu coupe des cordons avec une lame et soudain, Rachel n'eut plus de lumière. Intriguée, elle descendit dans la cave et voulut trouver le disjoncteur, elle cherchait alors le néon pour se repérer dans la salle sombre et tendit ses mains devant elle.
- Oh punaise... C'est où ?!
Peu à peu, elle vit que ses mains commençaient à créer de la lumière.
- AH ! crie-t-elle tout en sursautant à reculons.
Mais elle crut sentir derrière elle le torse d'une personne, prise de panique, elle se retourne et crées de la lumière plus intense avec ses mains, elle put alors apercevoir la silhouette qui n'était autre que l'homme qui l'avait attaquée durant la journée.
- Bouh... dit-il
- AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!
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Scène 16/17
Rachel criait encore plus intensément que la dernière fois où elle l'avait vu. Elle court alors remonter les escaliers et l'on entendit la voix de l'homme :
- Tu ne pourras pas m'échapper ! Dit-il à haute voix
Rachel courait affolée dans le noir, ses mains commençaient à perdre en intensité. Elle atteignait la cuisine mais fut surprise à la vue de l'homme qui apparemment l'avait doublé.
- Là ! criait une voix que Rachel avait déjà entendu.
A ce moment, une autre personne surgit dans la pièce et s'élance sur le dangereux. Il faisait noir, on n'y voyait rien, jusqu'à ce que les ampoules s'allument de nouveau. Rachel vit alors tout le monde réuni : Orianne au coin de la pièce qui venait semble-t-il de réparer l'électricité, Philippe sous ses pieds en train de casser encore les doigts du malfrat, Greg et Rain quant à eux étaient côte à côte près de l'évier. Philippe avait fini de frapper ce corps à présent inanimé.
- C'est fini ? demande Rachel.
- Juste à temps... J'en reviens pas après le coup que je lui ai fait, normalement il n'aurait pas pu y survivre, s'étonne Philippe.
- C'est exact !
De là surgit une autre copie du corps en question. Rachel surprise recule et rejoint le fond de la cuisine afin de rester derrière Greg et Rain.
- Qu'est ce que cela signifie ? demande Greg
- Tout chasseur a encore des réserves... Et à mon avis, vous ne semblez pas comprendre à quel chasseur vous aviez affaire, ricane l'homme.
Deux nouveaux corps se lèvent et empêchent alors toute possibilité de fuite par les fenêtres et les portes, quand soudain, plusieurs couteux furent balancés et plantèrent les chasseurs. Les regards s'étaient portés sur Orianne qui en tenait encore plusieurs à ses mains.
- Je l'ai dit ! Vous ne saviez pas à qui vous aviez affaire !
Les chasseurs retirent alors les couteaux de cuisine de leurs corps, ils ne semblaient pas avoir senti de douleurs. Philippe, furieux s'en prit à l'un des trois afin d'essayer de les vaincre, et pour la troisième fois, il démembre les lames de celui-ci et le tue en lui plantant une des deux lames brisées.
- Regarde ! crie Rain à Philippe.
Ce dernier vit alors que la lame qu'il venait de pointer se formait en un bras tout comme l'autre lame sur le sol.
- C'est pas possible ! Qu'est ce que c'est que cette "chose" ? s'affole Rachel.
Philippe semblait avoir perdu sa fureur, sa force. Il ne savait pas comment s'y prendre, puisqu'en tuant l'un d'eux il en renaît deux nouveaux. Il reculait également et rejoignait ses amis. Les quatre chasseurs eurent le sourire aux lèvres, ils s'avançaient petit à petit vers les 5 personnages tous aussi effrayés les uns que les autres, mis à part Greg qui tentait de réfléchir rapidement à une solution.
- Philippe ! Attaques-les ! crie Greg.
- Tu veux qu'on en aies huit sur le dos ? lui demande-t-il
- Attaques-les j'te dis ! Rain, à mon signal tu fera inonder la pièce pour les noyer quand ils seront à terre.
- Mais si on ne peut pas les tuer avec des couteaux parce qu'on ne le leur a pas retirés leurs doigts ça ne marchera pas !
- Philippe s'en chargera.
Philippe les avait déjà amputés de leurs indexs une énième fois.
- Maintenant !
Rain se concentre énergiquement afin de créer une petite inondation dans la pièce pendant que Philippe les tuait à présent un par un.
- Hé, y a aucun doigt qui se forme ! s'étonne Orianne.
- Oui, le métal ne peut pas pousser dans l'eau, au contraire, il rouillera !
- Ouais, c'est génial !!! dit Rain tout en sautillant de joie.
Quelques moments plus tard dans la soirée, Philippe rentrait de nouveau dans le salon.
- Bon, c'est fini, les cadavres ont bien été cachés !
- On ne t'a pas vu j'espère ! préviens Orianne
- Et où les as-tu cachés ? lui demande Rachel
- Dans l'entrepôt pour le moment ! répondit Philippe
- L'entrepôt ?
- Retournons à notre sujet s'il vous plaît ! rappelle Greg
- Ah, euh... Oui ! Je vous dois bien ça !
- Merci beaucoup Rachel, sourit Rain en l'enlaçant.
- Remarque, il y a quand même eu une chose qui me perturbe. Quand j'étais dans la cave, mes mains ont commencé à s'illuminer... Vous croyez que ce serait ma "faculté" ?
- Possible ! Mais franchement, je n'en voit pas l'utilité... répondit Greg assez étonné.
- En tout cas, je n'aurais pas envie que les autres voient mes mains s'illuminer comme ça !
- Il vous faudra maîtriser votre pouvoir. Cela se fera par le temps ! rassure-t-il.
- Je l'espère oui !
Mais dehors, sous la pluie, une silhouette était dans une maison voisine. Elle contemplait le groupe, et petit à petit, l'on vit que deux de ses doigts étaient également pointus...
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Scène 17/17
C'était le matin, Rachel était pressée et les quatre autres personnages étaient en train de manger leur petit déjeuner.
- Je veux bien vous héberger, mais surtout ne faites rien de stupide durant cette journée ! rappelle Rachel
- Tu vas où ? lui demande Rain.
- Je dois aller vérifier l'état de vente de mon prototype ! soupire Rachel
- Un prout au type ? Qu'est-ce que c'est ? demande Rain
- Une autre nouveauté de la vie humaine apparemment ! en déduis Greg
- Ecoutez, je n'ai pas le temps, je dois aller au boulot ! Je vous expliquerais ça à mon retour !
- Au boule-haut ? s'interroge Rain
- Ooohhh....
Greg et Orianne eurent un petit fou rire.
Prochain épisode, le samedi 29 novembre à 20h50.