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Mmh... J'ai pas fait l'expérience d'une telle "double-éducation" franco-italienne, mais je suis pas d'accord avec tout quand même

La décolonisation, c'est normal qu'en Italie il la voit dans le monde, étant donné que l'Italie n'était quand même pas une grande puissance colonisatrice. Et personnellement, dans mon cours il y a largement autant sur la colonisation dans le monde qu'en France. De même pour les guerres mondiales, il s'est passé surement plus de choses en France qu'en Italie. Tu cites la Guerre Froide, mais on ne voit quasiment pas la France (ni aucun autre pays d'Europe d'ailleurs)dans le cours correspondant, puisqu'elle n'a joué qu'un rôle mineur durant cette période.

Quand à l'histoire de comparer avec la France, je trouve justement qu'étudier un pays juste pour l'étudier n'a pas grand intérêt, et qu'il est justement intéressant de comparer avec les autres pays et notamment la France !

Je trouve donc personnellement que le programme d'histoire ne pose pas trop de problème et qu'il est plutôt bien fait, c'est la géo qui me pose plus de problème, avec effectivement son lot insupportable de graphiques, de lois et de tableaux !

Et puis, tout les évènements qui y sont contenus sont abordé très succinctement, tout est globalisé de façon à concentrer au mieux pour faire vite. Si ça vous passionne tellement, il faut approfondir en dehors ; avec la quantité de livres d'Histoire, vous avez l'embarras du choix.

Mais c'est déjà fait, j'ai une étagère entière pleine de livres d'histoire dans ma chambre...

Qruirui, ce que tu dis est juste. Mais quand je citais la décolonisation c'était à titre d'exemple. Juste pour dire qu'en france les cours ressemblent souvent à :

La décolonisation
A) La France (15 pages)
B) Le reste (1 page)

Alors que dans les sections internationales, que ce soit italien ou autre, on accorde autant d'importance à chaque pays. Je vais pas non plus vous scanner mon livre, mais en gros dans le notre on a 2 pages sur la France, 2 pages sur l'Angleterre, une sur l'Italie, une sur les Pays Bas, ect. Que ce soit les italiens, qui comme tu le dis n'ont pas forcément grand chose à racconter niveau déco, ou les Anglais qui ont de quoi écrire un roman dessus, les cours sont toujours mixtes. On préfère une vision globale, même si elle est plus superficielle, à une vision très détaillée d'un cas précis. Et c'est parce que la France ne fait pas ça que je suis énervé.

Mais je suis content de voir qu'il y a autant de terminales (et de lycéens en général) qui continuent à s'intéresser à l'histoire. Personnellement tous mes potes sont dégoûtés à vie de l'histoire-géo et je trouve ça dommage.

Mais c'est déjà fait, j'ai une étagère entière pleine de livres d'histoire dans ma chambre...
Après ça dépend s'ils parlent tous du même thème ou s'ils sont bien variés.

On préfère une vision globale, même si elle est plus superficielle, à une vision très détaillée d'un cas précis. Et c'est parce que la France ne fait pas ça que je suis énervé.
Enfin là, ça reste le programme du lycée, et de l'Histoire proche, du siècle dernier.
En même temps l'Histoire de France est riche et passionnante. Pas étonnant qu'il y ait un brin de patriotisme qui aille avec.
Tiens, rien que pour la décolonisation, on se sent forcément plus proche de ce qui s'est passé avec la France que pour un autre pays. Il ne faut pas oublier l'impact que ça a aujourd'hui.


Oh mais il suffit d'un seul professeur, voire d'une poignée de cours, pour que de dégoûté on passe à emballé tu sais...

Oh mais il suffit d'un seul professeur, voire d'une poignée de cours, pour que de dégoûté on passe à emballé tu sais...
Moi c'est exactement ça. Je n'ai jamais aimé autant le français, depuis que j'ai cette professeur qui aime son métier, qui expose son cours de façon organisé et qui a une culture exceptionnelle. Elle s’investit énormément, et c'est vraiment agréable de faire cours avec elle. Tout ça pour dire que le prof est super important dans l'éducation (je parle au collège et au lycée).

Aera, tu as la chance de pouvoir suivre deux programme différents, ce qui te permet de prendre du recul et les confronter l'un par rapport à l'autre, donc tu peux mieux juger que moi. N'empêche que j'aime bien les cours d'histoire-géo de première Dommage que nous en avons pas l'année prochaine.

En tout cas, ce débat est, lui, intéressant.

Maxx

Un prof se doit avant tout d'être humain, et se doit de prendre ses élèves pour égaux et pas pour des gosses à qui il faut bourrer le crâne de tout et de rien (bien que des fois, la qualification de "gosse" soit difficile à éviter) ... Parce que à partir du moment où des élèves apprécient leur professeur, ils pourront alors aimer le cours plus facilement ^^

Personnellement, avec du recul, je ne déteste pas telle ou telle matière, c'est à cause de certains enseignants, que j'en suis dégoûté ^^

Pour exemple, l'histoire : en seconde et première (il faut savoir que j'ai fait mon collège au CNED, d'où l'absence des classes antérieures au lycée dans mes poste ), j'ai eu des profs sympathiques mais sans plus, mais leurs cours étaient d'un ennui, avec toute la bonne volonté du monde, on ne pouvait pas avoir envie d'aller en cours ...
J'ai eu une fois au dessus de 11 en deux ans d'histoire, alors que j'avais déjà réussi à avoir un 19 en seconde, comme quoi ... Mais cette année j'y ai pas mis énormément de volonté, j'ai du mal à retenir tout ce bourrage de crâne
Et en français pareil, en seconde j'ai eu une prof génialissime, mais en première, une prof bornée, qui faisait pas son boulot, etc ...

Il faut avant tout aimer son métier pour le faire aimer à d'autres, et je suis pas sûr que ce soit le cas de tous les enseignants, malheureusement

Tout à fait d'accord avec toi dans ton postes.
Il faut avant tout aimer son métier pour le faire aimer à d'autres, et je suis pas sûr que ce soit le cas de tous les enseignants, malheureusement
Et je trouve ça inadmettable... euh, inadmissible.

C'est pas leur faute s'ils n'aiment pas leur métier, d'après moi, mais plutôt à une éducation nationale mal foutue ...

On peut aimer ce qu'on fait, mais quand on nous place dans un milieu qui ne nous convient pas (on peut être placé en collège alors qu'on galère avec ce genre de jeunes personnes), et là, on n'aime plus ce qu'on fait. C'est tellement galère de trouver du travail (supprimons des postes, ça rendra la chose encore plus simple !) qu'on demande tout et n'importe quoi, et qu'on obtient tout et n'importe quoi au final, et ça se répercute sur toute une population.

Je suis peut être un sale jeune qui se prend pour un pseudo-rebelle en rejetant la faute sur les personnes plus haut placées (hautes placées ?), qui à rien de mieux à faire que de critiquer la société, mais bon ... Ca occupe, au moins

Tchoobaka, je suis entièrement d'accord...

Oui, enfin bon, il faut dire aussi que certaines personnes ne sont pas faites pour être profs, et pourtant elles ont choisi de l'être. Et c'est pour moi une erreur de choisir de devenir prof si on n'aime pas les enfants, si on a un problème d'autorité, de pédagogie ...

Ce n'est pas parce qu'on aime les maths et qu'on est bon en maths que l'on peut être prof de maths, par exemple. Et que les autorités les placent en lycée, en collège, en bac pro, en université, c'est pareil.

Donc je ne suis pas forcément trop d'accord avec le fait que ce soit la faute de l'éducation nationale, ça serait trop facile, de mettre ces profs au rang de "victimes de la société". Il faudrait juste qu'ils se rendent compte qu'ils auraient mieux fait d'être historiens plutôt que profs d'histoire

Je suis peut être un sale jeune qui se prend pour un pseudo-rebelle en rejetant la faute sur les personnes plus haut placées (hautes placées ?), qui à rien de mieux à faire que de critiquer la société, mais bon ... Ca occupe, au moins
Tu ne fais que constater... Mais c'est vrai que ce n'est pas entièrement la faute des professeurs qui n'aiment pas faire leur métier, ni celle de l'éducation nationale qui les place de manière non-optimisée. Mais c'est un réel problème.