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L'Arachné

Gracieuse, elle glisse, le long de son fin fil
Depuis des milléniares elle danse. Sa toile,
Soyeuse comme de la veuve le noir voile,
S'étend, drap macabre recouvrant toute ville.

Et tour à tour danseuse et trapéziste agile,
Lune noire derrière le ciel qui se voile,
De ses fines jambes recouvertes de poils,
Elle prend son envol d'un pas vif et gracile.

Quand vient la nuit, sournoise et calme elle descend,
Avec voracité elle nous suce le sang,
Insufflant son venin par d'infâmes crochets.

Sur nos corps endormis, aussi douce qu'un vent,
Elle assure sa vie d'un regard vigilant.
On ne peut t'en blâmer, ô très chère Araignée !


Ecrit aujourd'hui en francais, sujet d'invention répondant a ca :
Redigez l'éloge paradoxal en vers ou en prose d'un sujet du quotidien insignifiant ou répugnant, en faisait ressortir sa beauté cachée.

Et deux poèmes au compteur ! Deux !

Formicidae

Mais qu'est-ce que cette petite créature ?
Aussi compliquée que l'homme n'ait pu comprendre.
Faible et de petite envergure,
Sa force réside dans le fonctionnement de la fourmilière.

Leur conscience n'est certes comparable à celle d'un être humain,
Mais leur régime de fonctionnement en dépasse de la nôtre !
Tel, qu'elles ne se fient que de leur communauté et non de leur destin,
Car tel est le cycle de leur vie sous peine de voir leur colonie s'éteindre.

Tout comme notre politique dans le monde,
Les fourmis sont divisées selon leur régime de fonctionnement :
Les légionnaires, tueuses, dangeureuses d'un lieu non permanent.
A esclavagistes, dominées par d'autres, en passant par des tisserandes.

Et parmi la trentaine de types de fourmis,
Quatre d'entre ces familles de fourmis ont disparus.
Mais la famille qui, née, et jamais n'existera plus,
C'est la marabounta ! Un des phénomènes des plus inouïs !!!

Un mot brésilien désignant une migration massive de fourmis légionnaires,
Auquel aucun monde ne souhaiterait tomber dans cet enfer,
Car, ne connaissant ni obstacles, ni défaites, ni ennemis
Elles dévorent sur leur passage tout ce qui est comestible même sans envie.

Un insecte tout aussi dangereux qu'admirable,
De par leurs exploits incroyables,
Les fourmis nous surprendront toujours,
Oui, car elles sont exceptionnelles chaque jour.

© kerberos


Et : Cette fille,

Une fille au regard de braise,
Viens d’enflammer mon cœur,
Avec qui je perds toute aise,
Une fille qui me fait peur.

Cette fille, à la chevelure dorée,
Vient de libérer de la glace,
Mon cœur à présent tourmenté,
Elle vient d’y gagner une place.

Place ö combien convoitée, avant l’été,
Par d’autres filles dont l’attitude m’écœure,
Mais auxquels cette fille préfère ignorer,
Me la faisant aimer, de tout mon cœur.

Je viens de la rencontrer,
Je viens de l’apercevoir,
Je viens de commencer à l’aimer,
Elle vient de me voir.

Cette fille qui m’a regardé,
Pendant ces longues minutes interminables,
Où je l’ai regardé,
D’abord d’un regard peu aimable.

Mais ce regard m’a captivé,
Elle m’a ensorcelé,
Elle m’a envouté,
Son regard m’a enflammé,.

Son regard m’a embrassé,
De ses doux yeux bleus,
J’ai eu l’air embarrassé,
Plus que personne ne le peut.

Cette fille, dont le regard m’hypnotisait,
M’a brulé le cœur,
Mieux que personne ne le pouvait,
Le faisant battre à cent à l’heure.

Par la beauté de son corps, elle m’a ébloui,
Par ces lèvres si douces elle m’a souri,
Par ce même sourire je lui répondis
Et de cela la flamme naquit.

Mais devant partir pour quelque obligation,
Elle dû partir, et me laisser,
Et sur mes joues rouges de cette attention,
Elle m’a embrassé.

Et elle m’a laissé là,
Rouge et intimidé,
Brisant l’apparence de l’insensible gars,
Et apeuré qu’elle m’ait touché.

Une fille au regard de braise,
Vient de regarder dans mon cœur,
Me brûlant toute mon aise,
En m’enflammant tout à l’heure...

© kerberos

Incroyable, une remontée d'un an et 4 jours ! Merveilleux ...

Très beaux écrits cependant