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Forum > L'arbre de Wanda la Pomme > fil de discussion

William et l'échiquier maudit

Niveau Pyramide : 1 1814
jeudi 26 févr. 2009 21:27
allez je veux la suite de l'histoire ! s'il te plait :youpi:

Edit 2skik7 : Et si ça lui plait pas ?:D
Niveau Pyramide : 1 1583
jeudi 26 févr. 2009 23:23
Bon d'accord... Voilà la fin de l'épisode :P A vos commentaires de l'histoire ^^ ! Ce n'est qu'un avant-gout de l'histoire XD !

Chapitre X : L'appel du loup-garou

- Hé ! appelle Fatid. Viens voir ce que j'ai trouvé !
- Ah enfin quelque chose d'intéressant, dit Kilian l'air satisfait.
Kilian se dirige alors vers Fatid, et découvrit le tiroir assez vieux de la table de travail, le regard curieux, ils découvrirent un livre bleu, avec comme titre : O's F.
- Ca ne te rappelle pas quelque chose ce titre ? demande Fatid.
- Non, il ne me rappelle rien, par contre, regarde le symbole formé par les pages entassées.
En effet, Kilian a très bonne vision en ce qui concernait ce livre : sur le blanc des pages, l'on voyait tout de mème un symbole qui ne se forme que quand le livre est fermé. Alors que d'habitude tout lecteur ouvre le livre et le lit sans même regarder le genre de "tampon".
- Il forme le symbole de la femme de Field. reprit Kilian.
- Tu crois que...
Quelqu'un ouvrit la porte : c'était Jimmy et le bibliothécaire.
- Hé mais... Qu'est-ce que...
- Le nouvel élève m'a dit que vous étiez ici !
- Jimmy ! explique Kilian. Qu'est-ce qui se passe ?
- Louysa est décédée ! annonça Jimmy. Toute la bibliothèque a été saccagée, renversée, la bête est passée là-bas, comme la chambre de William.
- Fatid, va chercher les filles. ordonna Kilian. Jimmy, tu restes avec moi, ah, et Vallon, tu tombes bien. Viens voir, on a trouvé un livre, mais il ne semble pas être édité par la bibliothèque. Tu peux me dire ce que c'est ?
- On est dans quelle chambre ? demande Jimmy.
- Celle de Maxime Willow.
Vallon, le bibliothécaire se mit alors à avancer vers le bureau, et avant même de toucher le livre, il recula de frayeur.
- Vallon ? Il y a un problème ? demande Kilian. Qu'est-ce que c'est ?
- C'est un livre du symbole d'Okoena. Il est sacré, et il existe deux sortes livres de ce symbole, le premier s'abîme à chaque contact.
- Vu son état ça m'étonnerait que ce livre s'abîme, et l'autre sorte ?
- Il est démoniaque, et de la sorcellerie vise à protéger quiconque souhaitera toucher le livre.
- Quoi ? s'étonne Kilian.
- De la sorcellerie ! Oh c'est super ! s'exclama Jimmy qui se précipitait directement vers le livre.
- Non, Jimmy ! cria Kilian.
Mais Jimmy est allé trop vite, et a déjà pris contact du livre en le prenant par les mains. Horrifiés, Kilian et Vallon ne savaient pas vraiment à quoi s'attendre.
- Mais non... Si ce livre était aussi monstrueux que ça, Maxime Willow serait p'tet déjà désintégré à l'heure qu'il est ! rassura Jimmy tout en ouvrant le livre à l'endroit du marque-page. Bah... Y a rien écrit !
Surpris, Kilian s'approcha de Jimmy afin de regarder les pages lui aussi. Vallon quant à lui, était tellement terrorisé à l'idée de se faire massacrer par le livre une fois ouvert, qu'il s'enfuit.
- Ah ouais, t'as raison. Il n'y a rien !
- Qui sait s'il est écrit par une encre invisible. Mais j'sais pas comment faire déjà, j'm'en souviens plus... Y a que William qui s'y connaît en petits secrets. L'ennui c'est qu'il est dans la forêt.
Fatid, Chloé et Rachna apparaissaient :
- Alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Chloé.
- On file retrouver William avant la tombée de la nuit ! La créature aurait nettement avantage si l'on ne se dépêche pas.
- Et le reste des chambres ? demande Fatid.
- Pas maintenant, Maxime Willow a bien des raisons de s'en prendre à nous, et comme ce livre est dans sa chambre, il ne vaut mieux pas traîner.
- Et les autres habitants ? demande Rachna.
- Il ne faut pas les faire paniquer, et je vous rappelle que le temps nous est compté !

La team courait dehors à une folle allure, Jimmy détenait le livre dans ses mains. Mais anormalement, plus ils se rapprochèrent de la forêt, et plus le ciel devient de plus en plus sombre.
- Qu'est-ce qui se passe ? demande Chloé.
- Et si le livre qu'on emmenait était bien démoniaque hein ? demande Rachna.
- Non, à mon avis, on est tombé dans le mille, et la créature ne semble pas apprécier ! répondit Kilian.
- Tu crois que la créature est aussi puissante pour modifier le temps ? demande Fatid.
- Je n'en ai aucune idée, je ne peux rien te dire Fatid ! Jimmy, tu sais où tu vas ?
- T'inquiètes ! J'ai un instinct infaillible ! WILLIAM ! cria Jimmy. WILLIAM !

Pas très loin, William attendait le retour de Louysa.
- Elle en met du temps...
- WILLIAM ! appelait Jimmy.
- Oh non... dites-moi qu'je rêves... Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça !? râla-t-il avant de commencer à fuir.
- NON WILLIAM, REVIENS ! ON A BESOIN DE TOI !
Ah... Ca c'est une première... On a besoin de moi, et dire qu'au départ ils avaient bien l'air de pouvoir se débrouiller seuls. Pfiou...
William se retourna lentement, et attendait la venue de Jimmy et du reste de la Team.
- Qu'est-ce que tu veux ? demande William lassé de devoir subir tout ces problèmes.
- Je ne me souviens plus comment on lit des messages invisibles à l'oeil nu ! répondit Jimmy.
- Euh... Ca dépend de quel genre de message codé !
- Regardes ça, et dis-moi ce qu'il faut faire ! dit Jimmy tout en tendant le livre à la page indiquée.
William contempla le livre, et vit des caractères : la page était remplie.
Il se fout d'moi là ou... ? Mais... Qu'est-ce...
- Mais attends c'est écrit ! Qu'est-ce que tu racontes ? Et où as-tu retrouvé le livre d'Okoena ?
- Le livre d'Okoena ? demande Jimmy.
- Le livre d'Okoena !!! s'exclame tout le groupe en choeur.
- Oui, celui qui a été volé dans ma chambre ! Le "mythique" livre qui n'aurait jamais existé, comme le dit Louysa ! Hé bien il existe !
- Louysa ? demande Chloé. Elle t'en a parlé quand ça ?
- Euh... Hier soir...
- Oh non, voilà pourquoi elle a été tuée ! s'exclama Fatid.
- Quoi ? La créature l'a tuée ? s'exclama William. Et dire qu'elle devait faire une recherche sur les loup-garous !
- Ca existe pas les loups-garous ! rappela Jimmy.
- Pas plus que les créatures et Okoena !
- Elle t'a dis autre chose ? demanda Kilian.
- Bah, au départ, elle a bien cru que j'étais le meurtrier de Maxime, jusqu'à la mort de deux d'entre vous, pour lui laisser penser que ça soit l'autre Maxime en vue de ses raisons à vous en vouloir !
- Figures-toi que ce livre, on l'a retrouvé dans sa chambre ! rajouta Jimmy.
- Alors on est à cent pour cent sûrs que c'est lui ! conclut Kilian.
On entendit alors un hurlement de chien errant.
- Y a jamais eu de chiens ici... Non ? demande Jimmy.
- C'est pas un hurlement de chien, Jimmy, c'est le loup-garou !
- Maxime !



Chapitre XI : Séparation

- Les filles, allez chercher des torches ! Nous en aurions besoin ! ordonna Kilian. On va créer des pièges.
- Ca ne sert à rien ! dit William. Les loup-garous sont rapides, et si Maxime a tué Louysa, c'est parce qu'elle était en train de faire des recherches à la bibliothèque afin de savoir comment en venir à bout.
Mais les filles étaient déjà parties sous les ordres, et Jimmy tenait encore le livre dans ses mains.
- Jimmy, fais voir ce livre ! propose William. Y devrait y avoir écrit quelque chose normalement...
- Mouais... De toutes façons y a que toi qui voit c'qui est écrit, d'ailleurs... je me demandes comment !
- Bon, qui va à la bibliothèque ? demande Fatid.
- Fatid, Jimmy, allez-y ! ordonna Kilian.
- Pourquoi je ne peux pas rester ? demanda Jimmy.
- Parce qu'il ne faut pas laisser Fatid seul, William est le seul qui peut lire ce livre et qui s'y connaît un peu sur Maxime. Et je suis obligé de rester ici, veiller sur les filles au cas où elles reviennent.
- Allez viens, il ne faut pas perdre de temps ! précipita Fatid en emmenant Jimmy avec lui.
- ARGH ! grogna William sous les yeux ahuris de Kilian.
- Hé, William ! Qu'est-ce qu'il y a ? Ca ne va pas ? Allez, c'est pas l'moment d'avoir des maux de tête.
Mais William n'écoutait pas, et commençait à enrager de plus en plus. Petit à petit, sa peau devint sombre, et de longs poils poussèrent, même la tête semblait changer.
- C'est... hingh... la transform...mation !... hyh.
En plein milieu de sa transformation, William chercha à bouger ses bras, afin de tourner les pages du livre vers la page 5, et de montrer les méfaits du livre d'Okoena. Et pendant que Kilian se précipite lire la page sans vouloir toucher le livre, William souffrait de sa mutation. Quelques instants plus tard, Kilian semblait terrorisé au fur et à mesure qu'il lisait.
- Oh là là ! Mais qu'est-ce que c'est que ce livre ? murmura Kilian.
- RRRHHH !!! grogna la nouvelle bête qu'est William.
Les yeux jaunes, les vêtements à moitié déchirés par la grosseur des membres du corps, un museau, des poils noirs, et de longues griffes : tel l'aspect de la transformation. Les filles arrivaient les torches dans les mains qu'elles venaient d'allumer, et alors qu'elles étaient en train de parler entre elles, Kilian les appela :
- Ah vous voilà !
- AAAAAHHHHHH ! criaient les filles en voyant William qu'elles méconnaissaient.
- Attendez ! rappela Kilian.
Mais elles lâchèrent les torches et voulurent s'enfuir, mais une autre bête surgit non loin de là, et captura Rachna tout en frappant Chloé à terre.
- NOOON ! criait Kilian tout en courant vers Chloé.

Arrivés à la bibliothèque, Fatid et Jimmy avaient les yeux ronds : comment trouver un livre mentionnant les loups-garous dans un tel désastre. Déjà que chercher un livre dans une simple bibliothèque bien rangée était assez compliqué et mettait un peu de temps, les garçons n'imaginèrent point le temps qu'ils allaient mettre à trouver ces informations.
- Oh la vache ! On va jamais y arriver ! commenta Jimmy.
- Quoiqu'il en soit, il faut agir et vite, Kilian, ton ami, et les filles sont encore dans la forêt, et ne peuvent rien contre Maxime si nous ne trouvons pas ces informations.

Kilian ramassa l'une des torches encore enflammée afin de se préparer à n'importe quel assaut de la créature.
- Oh non Chloé, Chloé ça va ? s'inquiéta Kilian.
- Oh, oui, ça va ! dit-elle l'air sonnée.
On entendit un nouveau grognement très proche du loup-garou : Kilian se retourna, et vit que la créature était à quelques mètres de lui : le corps de Rachna plein de sang était à terre : à première vue, elle n'a pas survécu ! La bête restait immobile un moment, et Kilian se demandait si Maxime attendait quelque chose de lui.
- Maxime ! Je sais que c'est toi ! Et tu devrais avoir honte de vouloir trahir la communauté !
Mais la bête ne réagit pas, mais grogna de plus en plus, elle avança d'une patte. Et paniqué, Kilian se mit à brandir sa torche vers la bête.
- Ne t'approches pas, tu m'entends ? Va-t-en ! Ouste ! Dégage !
A ces mots, Kilian avança vers la bête, la torche bougeant de droite à gauche, mais apparemment la bête n'attendait que ça ! Et au moment où Kilian faisait un faux mouvement, la bête frappa le bras de Kilian, qui lâcha la torche sous la douleur. Mais la bête n'avait pas fini, et compta frapper une seconde fois, mais une autre bête surgit et protégea Kilian.
- William ! murmura Kilian.
Et alors que Kilian regardait les deux créatures s'affronter, Chloé se relevait et regardait autour d'elle :
- Rachna... sanglota-t-elle en voyant le cadavre qu'elle reconnaissait tant avec les vêtements.
Les créatures enchaînaient des coups par-ci par-là, comme des bêtes assoiffées de chair et de sang. Souhaitant frapper à milles poings son double. C'est alors qu'au bout de plus de dix minutes, Jimmy apparait non loin :
- HEY ! criait Jimmy.
Les deux garçons revenaient, Fatid, un bouquin dans les mains et Jimmy était muni d'un géant couteau de cuisine.
- Vous avez trouvé une solution ? demande Kilian
- Ouais ! C'est dans la poche ! répondit Jimmy. Où sont Rachna et William ?
- Hé ! Y a deux loup-garous ! remarqua Fatid affolé.
- William s'est transformé lui aussi ! répond Kilian. Et il est assez fort pour le contenir, mais j'crois qu'il est en mauvaise posture, vu qu'ils sont tous deux méconnaissables !
- Fatid, occupes-toi de la façon de vaincre Maxime, dit Jimmy tout en s'avançant vers les deux bêtes.
- Mais si jamais l'on se trompe de personne ?! demande Chloé.
- Jimmy, mais t'es dingue ! Tu vas t'faire tuer ! cria Fatid.
Jimmy avançait lentement, mais sûrement, près du combat, et avant de parler, il se mit à se gratter un peu le dos.
- William ? appelle-t-il. William ! Réponds-moi !
On vit alors que pendant que l'une des bêtes tournait sa tête vers Jimmy, l'autre reprenait le dessus en le griffant.
- Ca y est ! J'ai compris ! dit Kilian. Jimmy a fait en sorte que William réponde à son appel. Maintenant on sait qui est Maxime ! Alors préparez-vous !
- WILLIAM ! criait Jimmy les yeux ronds.
En effet, depuis que Maxime a reprit le dessus dans ce combat, William risque la défaite assurée, et donc : la mort.
- Allez, c'est quoi le remède ? cria Kilian.
- Euh... Il faut planter ce couteau fait de métal afin de l'affaiblir. De ce trou, l'on injecte un peu d'argent dans son coeur et tout sera fini, expliqua Fatid. Enfin... D'après...
- Mais c'est trop long, William va se faire tuer, et nous n'aurions plus l'temps de...
- Gggnnnn ! Roooaaarrgh !
Kilian, Fatid et Chloé étaient stupéfaits : une troisième bête était là ! Et ils ne savaient point à quel moment elle est apparu. Mais cette bête se mit alors à rentrer dans le combat : et à présent, ils étaient à deux contre un.
- Jimmy ! s'exclama Kilian.
- Jimmy ? demandent les deux autres.
- Il a touché le livre d'Okoena, et maintenant il s'est transformé !
Mais William était trop fatigué pour tenter de reprendre le combat, et Maxime n'eut aucun mal à prendre l'avantage sur Jimmy en l'envoyant à terre.
- Jimmy ! cria Kilian en faisant glisser le couteau pas très loin de Jimmy.
Le loup-garou s'élança et atterrit sur Jimmy qui eut le temps de prendre ce couteau afin de blesser son adversaire. Maxime enragea, mais malgré la douleur, il se mit à frapper et à griffer Jimmy, jusqu'au point où l'occasion lui venait de porter le coup de grâce, car Jimmy était trop faible à présent. Mais elle n'eut pas le temps de le faire, et à la dernière fraction de seconde, elle s'immobilisa : William était derrière elle, et avec sa force, lui a déboîté la tête. Et c'est alors qu'une lumière apparaissait, comme une aura, William reprenait sa forme humaine et vit le portail magique : il menait chez lui ! L'échiquier en gros plan !
- Jimmy ! Allez viens ! s'émerveilla-t-il en enlevant le corps de la bête qui écrasait Jimmy. C'est fini, tout est fini, il y a un passage de sortie !
Jimmy n'avait pas encore reprit sa forme originale, mais en se levant, il regardait le portail qui se rapetissait à vue d'oeil, puis, se mit à disparaître dans la forêt !
- JIMMY ! cria William.
- William, le portail va bientôt se refermer, si tu veux rentrer chez toi, il vaudrait mieux le faire maintenant ! rappela Kilian.
- JIMMY ! REVIENS !
- William, dépêches-toi. Tu ferais mieux d'y aller rentrer ! convainc Chloé qui n'a pas vraiment eu le temps de le connaître. Je sais que tu tiens à lui, mais là, je crois que tu as le seul moyen de t'en sortir.
William ne savait quoi faire, mais se retournant, il vit le portail : l'ouverture est presque sur le point de disparaître.
- Je reviendrais te chercher ! cria William.
Puis fermant les yeux, William courait et fonça à travers le portail :
- Et encore merci pour tout ! cria Kilian.




Fin de l'épisode :P
Niveau Pyramide : 1 1814
jeudi 26 févr. 2009 23:41
Extravagant kerber, je n'en attendais pas moins de toi sur ce texte, un peu dommage sur la fin mais le suspense en plus :) !
J'ai hâte de voir le début du 2ème épisode ^^ 1158
Niveau Pyramide : 3 588
vendredi 27 févr. 2009 12:19
Pas mal comme bouquin mais j'ai déjà fait mieux sur d'autres sites:lol:

Retournons au bac a sable...1221 :P
Niveau Pyramide : 2 2310
vendredi 27 févr. 2009 14:58
Super! Je veut le deuxième épisode :youpi: Tu écrit vraiment bien et l'histoire est passionnante! vivement l'épisode2!

33 1011 104 Cleme 1051010 32
Niveau Pyramide : 2 4391
vendredi 27 févr. 2009 22:13
ton histoire est vraiment géniiiiiale :D
j'espere qu'il y aura une suite =)
je trouves que tu as vraiment du talent =) j'espere que tu continueras d'écrire ;P

58 Jacotte5846
Niveau Pyramide : 1 1583
samedi 28 févr. 2009 13:42
Chapitre I : Mme Wengdell

Dans la chambre, un portail s'ouvrit, et William atterrissait sur le sol de telle sorte qu'on crut entendre un tremblement de terre.
- William ? appela une voix. Qu'est-ce qui se passe là-haut ?
WHAAA ! J'arrive pas à y croire ! C'est... C'est ma mère que j'entends là !
William se releva rapidement, et descendit les escaliers dans une folle allure. Il se précipita voir sa mère : elle était là, en chair et en os ! Tout comme le reste de sa famille, c'est comme si il avait voyagé dans un autre monde, et qu'en l'espace de trois jours, il ne s'est réalisé que quelques minutes ! Et après une telle frayeur vécue ces "derniers jours", William se mit aussitôt à enlacer sa mère.
- Oh maman, comme je suis content de te revoir ! dit-il soulagé.
- William ? Tu es sûr que tu vas bien ? demanda-t-elle.
Elle le prit alors sur les épaules, et l'examina un peu, et brusquement elle retira ses mains de lui :
- Mais qu'as-tu fais pour déchirer tes vêtements ? gronda-t-elle à petite voix. Et qu'est-ce que c'est que ces traces de terre et de poils un peu partout ? Qu'est-ce que vous faites là-haut ?
- Ben euh...
Mais comment lui expliquer tout ce qui vient de m'arriver il y a quelques instants ? Si ça s'trouve, elle va me faire un rendez-vous avec un médecin ou avec un psy... Et comment expliquer l'absence de Jimmy ?
- Tu me répondras après que tu te sois changé ! Je n'ai surtout pas envie que Mme Wengdell te voit dans cet état !
- Mme Wengdell ? Celle qui tient la nouvelle brocante ? demanda William.
- Oui, elle tente de faire connaissance dans le quartier, elle vient d'emménager il y a quelques t...
- Madame Koener ? demanda une voix. Aviez-vous besoin d'un coup de main ?
La mère de William, surprise par cette voix, se mit à répondre :
- Non, non, tout va bien. J'arrives !
Elle se tourna vers son fils et se mit à lui ordonner à voix basse :
- Allez, files te changer, et après présentes-toi convenablement à Mme Wengdell. Et fais en sorte de ne pas faire autant de bruits qu'avant, c'est agaçant !
- Mais depuis quand est-elle venue ? demanda William.
- Il n'y a pas longtemps ! Et si tu ne l'avais pas remarqué, c'est peut-être parce que vous faisiez beaucoup de bruits, ou que vous écoutiez une trop forte musique !
William se mit alors à remonter rapidement les escaliers, et retourna dans sa chambre : sans trouver Jimmy, à cet instant, il passa un regard sur l'échiquier.

Flashback

William avançait le pion blanc du centre de la colonne E de deux cases.
- Et...
Soudain, un grondement sourd se fit entendre.
- Ton père s'est mit aux travaux d'intérieur ? demande Jimmy.
- Maman ? Qu'est-ce qui s'est passé ? appellait William.
Pas de réponses, du coup, William se lève et sort de sa chambre.
- Mais attends ! dit Jimmy.
Ce dernier descendit alors les escaliers, et rejoignit son ami.
- Maman ? Papa ? Vous êtes où ? cria William.
- Mais c'est pas possible ! Ils peuvent pas disparaître comme ça sans crier ni... On devrait appeler la police ! conseilla Jimmy.
Mais William accourut vers la porte d'entrée et l'ouvrit : dehors, il n'y avait ni rues, ni maisons. Ni routes, ni trottoirs, en revanche, il y avait plein de jeunes près des tables. William et Jimmy explorent alors aux alentours, comme s'ils ne connaissaient point le lieu.
- C'est bizarre... C'était pas comme ça quand j'étais venu ! Il n'y avait pas de travaux non plus ! Et sont passés où tes voisins ? s'étonne Jimmy.

Qui sait ? C'est peut-être ce jeu qui a causé la disparition de Jimmy... Mais comment le rejoindre de nouveau ?
William se mit à s'accroupir face à l'échiquier, et l'examina quelques instants. Il voulut alors replacer le pion tel qu'il était avant, mais sans pouvoir le bouger d'un pouce.
Ah... Ca bouge pas !
- William, dépêches-toi de descendre s'il te plaît ! appela sa mère.
- J'arrive ! répondit William.
Et dans la précipitation, sans se préoccuper du sort de Jimmy, William se mit à choisir ses vêtements.

Quelques instants plus tard, William descendit dans la salle à manger, et vit toute sa famille réunie autour de Mme Wengdell.
- ...mais il ne faut pas ! insista Mme Koener.
Elle vit alors William rentrer dans la salle, et se mit à le présenter :
- Ah le voilà ! reprit-elle. Voici William, mon fils. Il est le dernier de la famille !
- Bonjour... dit timidement William.
- Bonjour William. Je t'ai déjà vu venir dans ma boutique, pas vrai ?
Sa mère fut surprise de n'avoir pas été au courant de la rencontre entre William et Mme Wengdell, et elle en était curieuse de savoir comment s'était passé cette visite.
- Ah ? s'étonne sa mère. Il ne m'en a jamais parlé !
- Oh, mais il était venu juste cet après-midi, je ne savais pas qu'il faisait partie de votre famille, remarqua la vendeuse.
Mais soudain, son téléphone portable sonna.
- Allô oui ? Attends chérie, j'arrive tout de suite !
Mme Wengdell éteignit son portable et se mit à se lever avec ses affaires.
- Oh écoutez, je suis désolée, je dois m'en aller, ma fille a un problème à la brocante. Ravie d'avoir fait votre connaissance !
Elle se tourna alors vers William et ajouta :
- C'est dommage que nous n'avions pas parlé ensemble, une prochaine fois sans doute !
Mais la mère de William intervient :
- Il pourrait vous raccompagner sur votre chemin du retour, proposa-t-elle. A moins que tu sois occupé William.
- Euh... d'accord !

Hors de la maison, William suivit Mme Wengdell.
- Alors comme ça on a directement commencé à jouer ? demanda-t-elle.
- Hein ?
- Ne fais pas semblant. L'esprit de Okoena est venue me communiquer, il y a peu de temps.
- Vous connaissez Okoena ? Alors c'est... c'était bien réel ?
- Oh, j'avoues, la première fois, j'ai été surprise moi aussi. A croire que j'étais la première personne à avoir voyagé sur l'île de la Sagesse.
- La première personne ? Vous êtes le Passager ? demanda William.
- Là-bas, il me semble que oui. C'est bien dommage qu'elle soit décédée, elle protégeait bien son peuple...
- J'ai perdu mon meilleur ami : Jimmy, là-bas ! Comment faire pour accéder de nouveau à cette île ? précipita William.
- Oh, ça va être long comme chemin, prétendit Mme Wengdell.
- Oh, s'il vous plaît, dites-le moi ! Comment je vais faire pour expliquer la disparition de Jimmy ?
- Il faut que tu termines la partie que tu viens de commencer ! E...
- D'accord, merci !
William se mit alors à grandes enjambées vers sa maison.
- Mais attends ! appela la femme. Je ne t'ai pas tout dit, il faudra que tu repartes sur le même coup !
Mais c'était trop tard, William avait hâte de retrouver et de libérer Jimmy.
Il faut que je fasse vite ! Le temps m'est compté !

Je me nommes : William Koener, et il m'est arrivé une chose formidable. En allant dans une brocante, j'ai acheté un échiquier. Mais il n'est pas comme les autres, chaque coup, chaque pièce, chaque case ouvre un portail menant à des univers parallèles et fantaisistes. Mais la partie d'échec semble ne pas finir de si tôt...

Episode 2/ e5 : Coupez le nez de Pinocchio
Niveau Pyramide : 1 1583
samedi 28 févr. 2009 23:40
Voilà, vous êtes proches de là où j'en suis dans mes écrits ! Bonne lecture :

Chapitre II : Rose Sorent

Alors la seule partie la plus rapide que je connaisse est le coup du berger...
Face à l'échiquier, William bougea alors la pièce noire opposée de celle qu'il avait jouée, et un vortex entoura William à ses pieds, et le fit glisser d'une longueur indéfinissable.
- AAAAHHHH !!!!!! cria William dans la chute.
On ne sait à quel endroit William a pu être envoyé, il était tombé droit sur un lit. Il regarde à droite, à gauche : personne ! Il se trouvait dans une salle totalement blanche, rares étaient les meubles de couleur. Atteint d'une curiosité, William sortit du lit afin de se diriger vers la seule porte de sortie.
Qui sait si je me trouves dans un lieu mis en quarantaine... Le lieu dit des anges peut-être ? Ou des morts...
La porte à moitié ouverte, William découvrit dès alors où il se trouvait : dans un hôpital ! Pleins de corps amputés et de souffrants quasi-moisis, et même du linge plongé dans le sang.
Dans le mille... enfin... à moitié ! Malades en quarantaine, certains morts et vers le paradis dûs à une sacré guerre... Mais... à quelle époque sommes-nous ?
- William ! appelait une voix. Que fais-tu ici ?
William se retourna, et dévisagea le profil de l'infirmière assez familier.
- Madame Wengdell ? Mais...
- Retournes dans la chambre de réhabilitation, tu n'as pas encore passé l'exa-vaccin de la journée !
- Mais... que faites-vous ici ?
- Hé bien je viens aider ces patients qui souffrent du mensonge. Il faut bien qu'on les soigne, non ?
Derrière elle, William vit qu'on transporta Jimmy sur un lit : il était en pleine forme, mais était ligoté, et n'arrêtait pas de gigoter dans tous les sens.
- Hé ! Mais lâchez-moi ! Libérez-moi ! cria Jimmy.
- Oh non ! Jimmy ! s'écria William tout en courant vers lui.
- William ! Aide-moi s'il te plaît ! cria son ami.
Mais l'infirmière Wengdell lui retenait par le bras :
- Oh comme je suis navrée pour toi, William. J'espère qu'il s'en sortira très vite ! Tu devrais passer l'exa-vaccin, cet endroit est très contagieux !
- Mais... Jimmy, qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi ils l'emmènent ?
- Il a aussi été atteint ! répond-elle à voix grave. Mais ne t'inquiètes pas, tout se passera bien ! Tu le reverras bientôt, allez, suis-moi ! dit-elle tout en l'emmenant hors de cette salle.

- Voilà, c'est ici ! dit-elle en ouvrant la porte.
- Mais, qu'est-ce que c'est que cet exa-vaccin ? demanda William. Je l'ai déjà passé y a trois ans, je ne devrais pas le passer avant l'année prochaine ! C'est insensé !
Mais l'infirmière ne l'écoutait pas, elle se mit à crier sur une fille :
- Rose ! Honte à notre famille ! Tu n'es pas sensée écrire sur le mur ! C'est malpoli, tu n'imagines pas quelles conséquences cela pourrait avoir sur toi ?
- Mais mmamaaaannnnnn eeeeuhhh !!! répondit la fille concernée.
- Si tu rates l'exa-vaccin, tu n'es plus ma fille ! C'est compris ? Il faut que tu sois forte, ne laisse pas ces maladies contagieuses t'envahir ! ordonna Mme Wengdell d'une voix ferme.
Mme Wengdell a une fille ? Whaaa, punaise, comme elle est... jolie. Mais son comportement de petite gosse... Houlà, ça lui va pas avec son profil... Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
- Bon, reprit-elle. Tu restes bien ici, et tu n'en sors pas, c'est bien compris ? rappela-elle en s'adressant à William.
- Euh... Oui...
Même si j'sais pas vraiment à quoi m'attendre... Au moins, Rose va m'tenir compagnie.
Mme Wengdell claqua la porte, et Rose reprit alors ses activités, et comme une petite fillette : une petite jupette n'est pas de trop pour déstabiliser William.
Euh... Finalement, c'est p'tet pas une bonne idée...
William se mit à s'asseoir sur une chaise, et n'avait rien à faire afin de s'occuper : pas de magazines, pas d'écran : rien. Rose bougea d'un côté, de l'autre, se pencha plus ou moins vers un sens. Et n'ayant rien à faire, petit à petit, William se mit à la contempler, d'un oeil, puis des deux, d'un air rêveur et absorbé : le temps se fit long. Rose, consciente qu'il la regardait, se mit alors à s'approcher de lui, curieuse elle aussi.
On dirait qu'elle n'a jamais vu de garçon comme moi... Ou alors... c'est qu'elle a... une case en m...
Rose se mit alors à le renifler de la tête, et William ne savait comment réagir. Petit à petit, elle le renifla de haut en bas.
- Euh... R... R... R... Ro...
La jeune fille arrêta ses mouvements, leva la tête, et le regarda des yeux ronds.
- Ro... R... R... balbutia William.
- RRRRROOOOOAAARRRRHHHH !!!! rugit Rose face à lui.
- R... AAAaaahhh... s'effraya William.
Rose se mit alors à sourire.
On dirait qu'elle soit contente d'avoir rugit... Mais pourquoi... ? J'lui ai pas fait de jeu comme avec les enfants à ce que j'saches... à moins que... j'ai trop essayé de prononcer son nom en vain... Bon dieu... On n'est que deux patients à attendre dans cette salle, et cela fait depuis un bout de temps qu'aucun de nous deux n'a été appelé. Mais qu'est-ce qui se passe ? Je me demandes si le mieux est de passer l'exa-vaccin mystérieux, ou de rester encore une seconde avec elle...
Rose toujours aussi curieuse par William, se mit alors à le tâtonner à la tête, et comme elle l'a reniflé, elle voulut alors le tâtonner de haut en bas. Soudain, alors qu'elle était près du nombril, la porte s'ouvrit :
- Rose Sorent ! appela le vieil homme en blouse blanche.
Ouf... Bah au moins j'ai eu chaud... Elle allait me tâtonner l'entre-jambe.
- NA ! cria-t-elle en s'accrochant à William.
- Ou...Ou....Ouh... souffla William pris d'une terrible douleur, tellement elle s'était serré à lui.
Le vieil homme se mit à venir, une seringue à la main.
- Attention Rose, retire tes mains de ce garçon immédiatement !
Ouïe... Elle a de la force... Punaise comme elle serre encore plus... C'est pas un médecin qu'il me faut là, c'est d'une pince pour déserrer ses mains...
- Rose, vient ici tout de suite, ou sinon tu sais ce que tu vas avoir... rappela le vieil homme.
- NA !
Soudain, il se mit alors à planter la seringue dans le dos de Rose, il était tellement vif que William en était terrorisé !
Il aurait pu la tuer avec ça... Et en plus ça doit faire mal !!
La jeune fille s'écroula à terre, et lâcha William, elle fut alors transportée dans la salle, laissant William seul en attente.
En espérant que je n'aurais pas un coup tel que celui que j'viens de voir...
L'autre porte s'ouvrit :
- William ! Tu vas bien ? s'inquiéta une voix.
- Maman ? s'étonna William.


Chapitre III : Massacre à la hache ! (non, pas encore à la tronçonneuse)

- Maman ?
- Oh, mon pauvre chéri ! Il ne faut pas t'en faire pour Jimmy. Tu le retrouveras bientôt, ce n'était pas la peine d'aller dans la salle contagieuse ! Oh, j'espères que tu vas bien...
- Mais je me sens bien Maman...
Du moins... te voir ici m'étonnerais beaucoup...
- Oui, c'est bien ce que je pensais. Quel dommage, mais n'aies crainte, j'ai fait appel à un bon médecin. Il pourra te guérir !
Un médecin ? Pour moi... D'accord...C'est gentil de ta part, mais je n'en vois pas l'intérêt...
William poussa une grimace puis se força à faire un sourire lorsque sa mère avançait dans la salle et laissait passer ce soi-disant médecin.
- PAPA ? croassa William la bouche grande ouverte. M... M... Mais.... Mais Maman, il ne peut pas être médecin !
- Chéri, il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter, il s'est déjà occupé avec d'autres enfants de ton âge ! encouragea sa mère.
Le médecin sortit de derrière son dos : une hache !
- Maman ! Qu'est-ce qu'il va me faire là ? paniqua William. Il... Il a besoin d'une hache pour me... me guérir ?
Je ne reconnais pas mes parents... mais alors... pas du tout.
- Désolé mon fils mais c'est pour ton bien ! dit-il.
- Je t'en prie chéri, on ne voit que cette solution !
- Maman, je... je te signales que papa n'a jamais été manuel, et n'a jamais tou... touché à une hache.
- Oh mon pauvre chéri, tu as aussi été atteint de la perte de mémoire... s'inquiéta la mère.
- Il va falloir guérir sa tête ! conclut le père.
- Ma... ma tête ? Avec une hache ?
L'homme s'avança vers William toujours sur sa chaise, la hache bien en l'air.
- Oh mon dieu... prononça William.
- Ca va être un tout petit peu douloureux ! dit le père.
Une petite douleur ? Avec une hache ? Non mais je rêve ? Ils sont pas bien !
Son père se prépara à frapper la tête de William qui était resté pétrifié !
Qu'est-ce que j'suis censé faire dans ces conditions ?
Et il attaqua ! Son coup manqua William de près : la hache était coincée dans le mur : le crâne de William était à quelques centimètres plus bas.
- AAH ! cria William en se levant.
William était bloqué à toute issue : sa mère bloqua la porte de sortie, et dans l'autre salle devait se trouver le vieil homme qui a déjà su planter une seringue dans un dos, l'aiguille très pointue enfoncée profondément.
Où puis-je bien m'enfuir ? Dans tous les cas y aura un fou...
- William, calmes-toi ! se mit à dire la mère. Ta maladie est en train de reprendre le dessus, sois fort ! Ton père peut te guérir, il a le remède !
- Oh oui, je vois bien ça ! répondit William d'une voix délirante. Un remède assez efficace : IL A UNE HACHE ! précisa-t-il. UNE HACHE !
- André ! dit-elle en s'adressant à son mari. Il faut faire quelque chose ! supplia-t-elle.
- Je sais, il ne faut pas que je le rates cette fois-ci !
- Mais vous êtes dingues !!! dit William angoissé.
- YAAAHHH ! cria le père en courant vers William, la hache prête à trancher.
- AAH !
William bondit vers un côté, alors que le père allait lui trancher la gorge, vu la hauteur à laquelle il avait porté son coup cette fois, horizontalement. Mais il récupéra sa hache, et allait porter un nouveau coup !
- Héhé... délira William. Tu faillis me toucher... Tu vises mieux maintenant, tu fais des progrès... Mais là, c'est pas le bon moment pour être manuel hein ? Tu crois pas ?
- Oh, je préfères ne pas voir ça ! se mit à sangloter la mère.
- YAAAAAHHHH ! cria-t-il en l'attaquant sur le sol.
William roula vers le côté, et se releva à présent, et alors que le père récupéra sa hache, William prit la salle d'à côté.
En espérant que l'autre vieux fou n'ait pas une seringue aussi grosse qu'avant...
- Appelles la sécurité ! se mit à dire le père en s'adressant à sa femme. Il est gravement atteint !
- Tu en es sûr ?
- C'est pour son bien, ne l'oublies pas !
La mère acquiesça, et le père se mit à prendre la porte que William vient d'utiliser.

William traversait un long couloir sans tableaux, sans motifs, sans meubles. Et par rapport aux autres lieux, ce couloir était sombre et tout le blanc semblait bleu. Chacune des salles à droite à gauche avaient des instruments de dentistes, de chirurgie, d'orthopédie, de tout, même des instruments de torture, des scies, des tronçonneuses, des serpents...
Maintenant j'comprends pourquoi ils sont fous, ils sont tous passés par là !
William marchait : il ne savait pas où il se dirigeait, et ne savait pas non plus où pouvaient être Rose et le vieux médecin. Le calme régnait dans ce couloir à l'atmosphère sinistre, l'absence de vie, l'absence de bruit laissaient penser que William était seul dans ce couloir. William semblait de plus en plus perdu.
Peut-être qu'ils sont passés par un autre chemin ?
William fit demi-tour et fut surprit par l'apparition subite de son père, la hache prête à l'asséner !
Il n'avait pas fait un seul bruit depuis tout à l'heure !
- AAAHHH ! cria William.
William esquiva de peu à l'attaque de son père, mais ce n'était pas fini, et William n'eut pas le temps de souffler : il lui a fallu de relever très rapidement pour esquiver de nouveau à la lame de la hache !
- Papa, mais tu es dingue ? Tu as failli me tuer !
- Courage fiston, la maladie va bientôt s'en aller ! N'aies crainte, sois courageux ! insista son père.
- Moi, du courage ? Pour mourir ? Déjà, t'as bien du courage, toi, pour vouloir tuer son propre fils !
- C'est ta maladie qui essaies de prendre le contrôle de ton esprit, mais ne t'en fais pas, les secours arrivent et pourront m'aider à te guérir ! continua son père.
On entendit dès lors des bruits de pas, comme dans une course.
- Ah, les voilà qui arrivent ! Ce sera rapide et sans douleur !
Punaise, manquait plus que ça... déjà si il me rate de peu, il a prévu des renforts... Pourquoi... mais pourquoi j'ai fait ça !?! Je n'aurais pas dû continuer à jouer sur ce maudit échiquier de malheur !
Le médecin reprit sa hache, et était en mesure d'attaquer de nouveau.
- Bon, allez, cette fois on ne bouge pas ! rajouta-t-il.
- Ouais... et le p'tit William va s'enfuir !
William se mit alors à courir dans le couloir, et se fit poursuivre par son père.
Oh, comme si l'on ne s'y attendait pas... Et en plus il prend de la vitesse !... Que faire ?
Mais son père gagne du terrain, et la distance qui sépare ces deux personnages devient de plus en plus courte. Mais William tourna alors à la première salle qui lui venait à côté, laissant son père continuer devant lui un peu par l'effet de surprise. William inspectait les environs et traversait pièce par pièce en ligne droite, sans s'arrêter ! Jusqu'à ce qu'un bras sortit de nulle part, et l'emmenait dans un endroit sombre. William a beau vouloir crier, aucun son n'en sortit parce qu'il ne pouvait ouvrir sa bouche : une main le lui masquait.
- MMMhhh !!!! gigota William.
- Chut ! murmura une voix.
Ce... Cette... Cette poitrine...
William levait les yeux, et vit Rose qui lui faisait signe de ne pas faire de bruit.

et pour clore ce mois-ci voici la dernière partie que j'ai écrite :P Vous aviez donc rattrapé mes autres lecteurs d'un autre forum (et maintenant va falloir taper...)

Chapitre IV : Les Roses

Rose ?
- Mmmh... Mhh.. Mmmhh ! sortit William d'une voix plutôt aigüe.
Rose le relâcha afin qu'il puisse parler.
- Rose ? demanda William. Mais comment t'as réussi à te débarrasser du vieux fou ? Il... Il t'a planté une aiguille !
- Comment ça ? Quel vieux fou ? Mais de quoi tu parles ? J'suis juste venue ici pour te ramener idiot !
- Ramener ? Et où ça ?
- D'après toi ? Ma mère m'a envoyée ici pour t'aider à finir la partie, et tu n'y arriveras pas tout seul ! lui dit Rose.
- Mais comment t'as pu venir ici ? Je... Je veux dire, tu n'étais pas avec moi quand j'ai bougé le pion noir !
- Secret de famille. Bon, assez discuté, il faut sortir d'ici et vite !
- Et comment on fait ? demanda William.
- Il faut résoudre l'énigme !
- L'énigme ? Quelle énigme ?
- Chaque monde possède une énigme qui lui est propre, et il faut la résoudre. Alors ? Ici, qu'est-ce que tu as vu de spécial ici ?
- Euh... Ici, c'est un monde de dingues, y a rien à comprendre... Ta mère est infirmière, mes parents veulent me trancher la tête avec une hache pour me guérir, Jimmy a été emmené je ne sais où, et un vieux fou t'a planté une aiguille dans le dos...
- Tu m'as vue moi aussi ? J'étais comment ?
- Euh...
William rougissait à tel point que Rose le remarqua.
Mais que dire d'elle si c'est qu'elle m'a déstabilisé à fond avec son air de gamine et sa jupette.
- Merci d'la réponse ! déclara Rose tout en soupirant.
- Mais... j't'assures que...
- N'en parles même pas ! J'préfères même pas l'savoir !
Soudain, une hache fut balancée et était plantée entre Rose et William : tous deux tournèrent la tête, et virent deux personnages ! L'un avec une grosse seringue et une lance, l'autre ramassa à présent une tronçonneuse.
- Ils nous ont retrouvés ! s'écria William.
Le vieux fou lança à son tour la lance qu'il tenait en main.
- Pousses-toi ! cria Rose en repoussant William de côté et en esquivant la lance.
Les deux jeunes étaient séparés, et tandis que Rose affronta le vieil homme, William dût se confronter à son père qui alluma sa tronçonneuse, laissant un bruit assourdissant résonner dans la salle.
- Papa... s'il te plaît... j'veux rester vivant !
- Ce n'est pas... ton père ! cria Rose tout en esquivant les coups de seringue que le vieillard tentait de lui planter.
- Cette fille est également atteinte de cette maladie ! dit le père. Elle tente de te contaminer, ne l'écoutes pas !
Rose recula de plus en plus vers une autre salle pleine d'instruments. Le vieillard attaqua de nouveau avec sa seringue, et Rose esquiva une énième fois. Elle prit alors une table à roulette et la glissa contre le vieillard qui en perdit la seringue.
La tronçonneuse toujours en marche, William a beau reculer petit à petit, se cacher derrière un meuble, mais à chaque fois, son refuge n'était que de courte durée !
- Papa... je t'en prie... écoutes-moi !
- Une fois que tu seras guéri, pas avant ! Je sais ce que tu vas me dire, mais ce ne sont que des bêtises, crois-moi ! Tu seras bientôt guéri ! insista son père.
Rose récupéra la seringue, et la planta dans la tête du vieillard.
- YAAH !
Elle se dirigea vers la salle précédente, et récupéra la hache avant de rechercher William. Qui quant à lui était bloqué, il ne pouvait plus fuir davantage : il était tellement effrayé qu'il en perdit l'équilibre et tomba en arrière.
- PAPA !
Son père leva la tronçonneuse, et se prépara à la planter en plein coeur de sa progéniture, mais Rose apparaît, et planta de revers la hache qu'elle tenait de ses deux mains fermes. L'homme s'écroula de côté, la tronçonneuse avec. Et alors que son père souffre, William fut relevé par Rose et emmené.
- Oh non ! Papa ! sanglota William.
- Allez, dépêches-toi !

Plus tard, Rose et William se trouvaient dans une salle où se trouvaient de nombreux patients.
- Tu... Tu as osé...
- Je te signales que ce n'est pas ton père ! lui rappela Rose. Alors pas question d'avoir pitié de lui d'accord ?
- Mais...
Rose brandit sa main vers la tête de William : elle lui cachait la vue.
- Hééé ! râla William. Qu'est-ce qui se passe ?!
- Oh là là ! Non, j'y crois pas... Il ne faut pas qu'tu voies ça !
- Quoi donc ? demanda William.
- Il se trouve que maintenant, j'ai compris pourquoi tu ne m'as rien dit à propos de l'autre moi !
Devant elle, se trouvait une autre Rose, jupe assez courte pour qu'on en vit une culotte ! La vraie se mit alors à le pousser vers un autre chemin.
- Mais si j'te l'disais, j'suis même pas sûr que tu l'aurais bien pris !
- Il valait mieux que je me prépares plutôt que d'avoir l'effet de surprise ! dit-elle.
- Bon, maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
- Vu que tout le monde est fou, j'imagines que la solution de résoudre l'énigme serait de les révolutionner...
- C'est à dire ?
- Libérer les patients, et changer l'ordre des choses ! Ca marche souvent dans ce genre de cas !
- On va retrouver Jimmy ? s'exclama William content de la nouvelle.
- Le Jimmy que tu connais n'es pas le même ici !
- Mais si, on est encore ami, il a la tête d'une personne normale ! Pas aussi fou que le reste du monde ! insista William.
- Et même si on le libère, on ne va pas l'emmener sur Terre !
- Et pourquoi ça ? Hein ?
- Parce que faire disparaître une personne d'un monde en l'envoyant dans un autre pourrait changer le cours des choses, et détruire tous les mondes un à un. Il vaut mieux le laisser ici !
- Mais comment je vais expliquer sa disparition moi ?
- J'en sais rien, mais la seule chose qu'il y a à faire ici pour l'instant en priorité c'est survivre. Il ne faut pas mourir dans ce monde, sinon c'est terminé, la Terre sera anéantie !
William se mit alors à courir le long du couloir, et Rose surprise de sa réaction se mit à le poursuivre.
Je dois retrouver Jimmy !
- William ! Arrêtes ! lui cria Rose. Tu vas t'faire...
Des hommes en blouses blanches apparurent devant William qui reculait et retournait vers Rose, mais Rose était également fichue : d'autres hommes la surprenaient par derrière et l'emmenaient vers on ne sait où.
- RETROUVES ROSE ! FAIS VITE ! lui cria Rose.
Mais avant que William ne put s'enfuir, il fut lui aussi capturé et emmené, loin de Rose.




Voilà qui devrait clore ce mois-ci :P. Maintenant va falloir que je me mettes à taper et à continuer de taper, taper et encore taper pour tenter de finir l'histoire... en chapitres ! :P Des avis sur ce début d'épisode 2 ?
Niveau Pyramide : 1 79
samedi 28 févr. 2009 23:56
Toujours aussi bien ton histoire :) je dirais même que je préfère ce chapitre, beaucoup plus mystérieux et même flippant à un moment.

J'adore cette idée de différents mondes parallèles, un peu du style Doctor Who, c'est vraiment excellent.

Continue, je te lirai avec plaisir :youpi:
Niveau Pyramide : 2 4687
lundi 02 mars 2009 16:18
Je lis toujours toutes tes fictions avec beaucoup d'attention,
Et je ne suis jamais déçu!
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