Merci de vos commentaires, je suis ravi que ça vous plaise, de même, je ferais en sorte de ne pas vous décevoir, et de vous réserver de nombreuses surprises...
Chapitre V : L'être perduWilliam se retrouvait à présent dans une salle qui lui est inconnue, il lui était incapable de faire quelconque mouvement : on lui avait attaché les mains, les pieds.
C'est pas vrai, comment j'vais sortir de ce pétrin maintenant que j'suis en camisole ?!Autour de lui, d'autres petits enfants attachés sur leur lit étaient en train de beugler, de prononcer des mots incompréhensibles.
- Hé, y a quelqu'un qui parle français ici ? demanda William.
Son voisin se tourne vers lui, les yeux ronds, l'air souffrant :
- Hebaweuuuhh ! dit-il d'une voix fantômatique.
William horrifié détourna son regard de ce "charmant" voisin qui a bien voulu lui répondre. Il attendit quelques minutes, et vit un patient sortir d'une salle sur son lit : un infirmier l'accompagnait, et le libéra à l'instant même.
- Hé voilà ! Maintenant tu es guéri ! dit-il. Tu peux y aller maintenant !
Le garçon se releva et sortit de son lit : l'oeil gauche crevé et le bras droit amputé...
- Oh merci monsieur ! répondit-il souriant.
L'enfant sortait de la salle, et un autre enfant fut emmené par l'infirmier.
- AAAHHHHH ! RRHAAAA ! criait-il de rage et d'angoisse tout en gesticulant sur son lit. AAAHHHH !
- Du calme ! Calmes-toi, on va te faire sortir de ta souffrance..
Et la porte se refermait sous les cris de tous les enfants. William conscient qu'il était sur un lit lui aussi, ne put s'empêcher de penser à ce qu'on lui réserve, au moment où ils l'emmèneront.
- Ne me dites pas qu'ils vont nous couper des membres ? croassa William. Non... Non... Ca ne peut pas arriver... Non... Pas du tout... AAAA LLLL'AAAIIIDE ! hurla William.
- Hé ! Crie pas aussi fort ! disait un autre garçon. On l'sait bien que t'es dans une mauvaise posture... Tout comme nous...
William, surpris d'entendre quelqu'un qui parles le français, se mit à lever sa tête, comme il peut :
- Hé, tu me comprends, toi ? demanda William.
- Ben bien sûr, qu'est-ce que tu crois, sinon, pourquoi est-ce que je t'aurais répondu ? Elle est stupide ta question ! répondit l'autre.
Et un point pour lui... Je pensais que tout le monde autour de moi avait une case en moins, là je peux faire exception ! Ouf...- Ah oui, c'est vrai ! Désolé... Oh... Mais y a intérêt à ce que j'trouves un moyen de sortir de là... dit-il nerveux.
- Ah ben, j'imagines que tu as trouvé un moyen !
- Non, pas moi ! En tout cas, pas tout seul... Et j'espères que Rose ait pu s'en sortir... prononça William.
- Quoi ? Rose ? Qui est-ce ? demanda l'autre.
- Quelqu'un dont je suis sûr va nous sortir de là !
- Ah ouais et comment ? En s'infiltrant ici façon agent secret peut-être ? Les filles ne peuvent pas venir ici, il n'y a que les garçons qui entrent dans cette salle, et chacun d'entre nous, nous passeront à la punition pour "guérir" comme ils disent...
- Bah vu la façon dont le dernier garçon est ressorti ça ne m'étonnerais pas !
- Moi je vais passer dans deux heures environ...
Ah, ça veut dire que j'ai au moins deux heures pour pouvoir sortir de là... Mais s'il pouvait m'aider ?- Hé... euh... le garçon là-bas ! Heu, j'connais pas ton prénom ! C'est quoi ?
- Matthias ! répondit-il
- Oui, euh... Matthias ! Peut-être que d'ici ces deux heures j'aurais trouvé un moyen de nous sortir de là ! Tu pourrais m'aider ?
- A mon avis, y a très peu de chances que tu trouves une idée ! "Garçon" ! Puisque je ne te connais pas ! dit Matthias nerveux.
- Ah... Désolé... Moi c'est William...
Deux zéro pour lui... Et vu sa façon de me répondre, faudra pas que je fasses une autre erreur !- Emmenez-la ! dit une voix tonitruante.
Le corps de la jeune Rose en jupette fut balancé dans la pièce. Tout au fond de la salle, la vraie Rose était menottée contre le mur et voyait ahurie la façon dont on "la" maltraitait dans l'autre monde.
- Hé, faites attention ! cria-t-elle. Ca fait mal ça !
- Tu n'as pas de commentaires à donner, traître !
A la porte, apparaissait l'infirmière : Mme Wengdell.
- Maman ?
- Espèce de monstre ! cria sa mère. C'est fini cette fourberie, j'ai retrouvé ma fille ! La vraie Rose Sorent ! Alors arrêtes de te cacher, et révèles ta véritable identité !
Rose ne pouvait pas insister... C'est vrai, personne ne pourrait croire une telle histoire de mondes parallèles... Elle pourrait risquer beaucoup plus... Ne sachant quoi faire, Rose ne put s'empêcher de se taire.
- Réponds tout de suite ! Ou je ferais appel à un bon chirurgien, pour enlever ton masque ! reprit Mme Wengdell.
Rose était terrorisée : elle n'avait pas de masque, et si jamais cet homme serait appelée, elle sera défigurée pourrait perdre sa tête pour toujours... Elle jeta un oeil sur son double, et semblait désolée.
- Désolée Rose... murmura-t-elle très bas. Heu... Hum..; Attendez ! C'est une erreur, je suis la vraie Rose ! Celle que vous aviez emmenée n'est autre que le traître en question !
- D'abord tu compatis sa douleur et maintenant tu la dénonces ? Et en plus, tel que je la connais : Rose est malade depuis sa naissance ! Comparée à toi !
- Mais maman, je suis guérie ! insista Rose.
Les hommes hésitèrent entre eux, ils se regardaient mutuellement, alors que Wengdell était quasiment sûre d'elle.
De retour chez les garçons : William ne cessa point de réfléchir. La porte s'ouvrit, et un infirmier raccompagna Jimmy !
- Voilà, c'est fini, tu peux rentrer.
- D'accord ! répondit Jimmy.
Tiens ? C'est curieux... Cette voix m'est familière...Et pendant que l'infirmier emmena un autre patient, William tenta de relever la tête au maximum, autant qu'il pouvait afin de distinguer le garçon qui venait d'être libéré.
Oh j'y crois pas ! C'est Jimmy !
- Oh Jimmy ! Jimmy ! cria-t-il.
Jimmy s'arrêtait un moment, et se retourna :
- William ? reconnut son ami.
- Oh Jimmy, j'suis content que tu sois là !
- William ? Tu es malade toi aussi ? demanda-t-il tout en avançant.
- Non, mais écoutes, j'aurais besoin que tu me libères ! Il faut sortir de là !
- Euh... Hé moi alors ? intervient Matthias.
Jimmy était à présent à côté du lit à se trouvait William.
- Désolé, je n'ai pas le droit de te faire ça, tu es malade et tu dois être guéri ! Tout se passera bien ! Moi aussi je viens d'être guéri regardes !
Jimmy leva sa jambe, puis l'autre : on lui avait implanté de fausses jambes !
- Jimmy ? Mais qu'est-ce qui est arrivé à tes jambes ?
- On me les as coupés ! Pour me libérer de ma maladie ! répondit Jimmy l'air ravi.
Un changement radical que porte Jimmy là...

Alors ?