Voilà la suite tant attendue ^^
Chapitre IX – Course effrénée
- Nooonn ! gémit la vraie Rose sur le point de fondre en larmes.
Mais Mme Wengdell baissa son arme et libéra toutes les deux Roses. Ces dernières n’en comprirent point sa réaction.
- Hein ?
- Chut… Taisez-vous ! murmura Mme Wengdell.
- Mais qu’est-ce que tu fais ? demanda Rose
- Elle doit rentrer dans ton monde, dit-elle.
- Alors tu me crois ?
- Ne me fais pas croire que dans ton monde ta famille n’a pas touché à cet échiquier. Nous t’avions donné naissance à cause d’une aventure dans un autre monde. Récemment des enfants se sont sentis agités en ayant vu l’échiquier de l’extérieur bouger tout seul, ce sûrement parce que tu y aurais touché.
- Oui, mais… Si tu m’aides moi, que vont-ils te faire ? s’inquiéta Rose
- Je maîtrise ce monde ! C’est moi qui donne les ordres ici.
Les Roses se levèrent hors des tables en métal, elles restèrent groupées près de leur mère qui leur conta :
- Peu avant la mort de ton père, nous avions eu une société plus ou moins dévouée à la paix et au respect. Les enfants devaient tous se faire vacciner pour éviter de tomber dans le mal-être, dans l’idiotie et dans la maladie. Le jour où ils t’ont emmenée, plusieurs d’entre eux ont commencé à délirer suite au passage d’une ouverture. Ils étaient incontrôlables, un chahut total qui se répandait partout ! Nous avions songé à de nouvelles épidémies beaucoup plus dangereuses : le mensonge, la bêtise et les facéties. Je pensais que tu étais la plus gravement atteinte de ces maladies ! dit-elle. Nous ne t’avions plus reconnue, j’ai donc été la première à instaurer une association. C’est ensuite moi qu’ils ont tous élu pour devenir la présidente du peuple. Un jour, ton double a tué un enfant par étranglement car il avait touché à ta poupée. Je ne pouvais te défendre sous peine d’être humiliée en tant que souveraine. Ton père… s’est sacrifié à ta place pour défendre ta cause, expliqua-t-elle.
- Alors pourquoi est-ce que tu me sauves à présent ?
- N’ai-je pas le droit de sauver ma propre fille ? demanda Mme Wengdell
- Tu viens toi-même de le dire : tu ne peux pas défendre ma cause sous peine de n’y plus régner !
- En effet, mais je n’ai plus de raison de soutenir cette cause à présent que je vois enfin la vraie Rose que je connais en face de moi…
La mère souleva sa main, et caressa le visage de sa vraie fille. Elles eurent toutes deux la sensation de retrouver leur vraie famille.
A ce moment précis, dans une salle non éclairée, un vortex s’ouvrit, laissant place à une forte énergie, la lumière que dégage ce vortex était tel que l’on put apercevoir une géante statuette noire ressemblant fortement à un pion d’échiquier.
La mère sembla ressentir un frisson : elle relâcha soudainement le contact avec sa fille :
- Le vortex s’est ouvert ! s’écria-t-elle
- Maman, je ne suis pas la seule à être dans ce monde ! rappela Rose. Un autre enfant est en danger, il faut le ramener chez lui, car dans le cas contraire :…
- Leur monde sera renversé à jamais ! compléta sa mère
- Oui.
- A mon avis, si l’alarme s’est déclenchée, peut-être qu’il ne pourrait s’agir que de lui! supposa Mme Wengdell
- Dans ce cas il faut agir et vite !
Mme Wengdell se dirigea vers la porte et l’entrouvrit afin d’observer s’il n’y a pas d’homme à l’horizon : personne ! La voie est libre !
- Suivez-moi ! ordonna-t-elle
La Rose handicapée mentalement fut la première à rejoindre sa mère l’air curieuse, la seconde récupéra la pince que sa mère voulait utiliser pour la torturer tout à l’heure et finit par suivre le groupe. Toutes trois coururent alors le long du couloir :
- A quoi ressemble cet autre enfant ? demanda la mère
- Euh… Il s’appelle William Koener, un jeune garçon aux cheveux châtains courts, la peau terne, des yeux bleus, un T-shirt uni en coton de couleur beige et un pantalon sûrement en polyéthylène. Ca ne fait pas longtemps que je le connais, c’est tout ce que je sais de lui !
- Il me semble que c’est un garçon qui a récemment agité un groupe d’adolescents et qui a tenté de dévoiler notre secret au monde, réfléchit Mme Wengdell. J’ai décidé d’y décimer toute sa famille il n’y a pas longtemps.
- Sûrement le moment où celui de mon monde a commencé à jouer à ce jeu.
- Dans ce cas s’il est présent, certains se poseraient bien de questions ! Il faut qu’il rentre au plus tôt ! Le passage a sûrement été ouvert pour une quelconque récente raison, il se refermera très bientôt.
Les garçons continuèrent de courir, et les voix semblèrent se rapprocher dangereusement, William remarqua que les pas de Jimmy se firent difficile : le claquement de bois du faux pied récemment implanté dans sa jambe ne semblait pas stable :
- Jimmy, ton pied ! remarqua William
- T’en fais pas, on m’en implantera un autre. On n’en manque pas ici !
- Oui mais, ça ne te gênes pas ? Si tu veux on peut faire une pause !
- Si l’on fait une pause maintenant, cette course n’aurait servi à rien. Tu devrais retourner dans ton monde, je ne supporterais pas à vouloir te manger une seconde fois !
- Me manger ? s’étonna William. Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
- Tu n’as pas d’intérêt à le savoir !
- Jimmy ! Même si je ne suis pas ton ami, je suis aussi proche que le William que tu connais, alors dis-moi : qu’est-il arrivé à mon double ? demanda William. Au… Au William de ton monde ?
Jimmy ne répondit point, d’ailleurs il se concentra davantage sur la course car son pied sembla fatigué !
- Jimmy !!!! insista William
L’appel de William était tel qu’on put l’entendre à l’autre bout du couloir. Un infirmier à l’arrière remarqua les deux adolescents et avertit ses camarades :
- Ils sont là !
William se retourna et aperçut l’infirmier à leurs trousses :
- Ils nous ont repérés ! avertit William paniqué.
Et dans un couloir perpendiculaire à celui que traversaient les deux garçons, les filles étaient en course :
- Le voilà ! aperçut Rose en approchant l’intersection.
- Ils courent, remarqua Mme Wengdell, c'est-à-dire…
Et au tournant, la mère fut bousculée par l’infirmier qui poursuivait les garçons.
- MAMAN !! s’écria Rose
Et tandis que la mère se débattait tout autant que l’infirmier pour se relever, Rose ne réfléchit point : le temps était primordial ! Elle ouvrit la grande pince qu’elle tenait en main et se servit de l’instrument de torture pour arracher la chair et la peau de l’infirmier dans sa nuque. Il hurla de douleur, et comme un signal de détresse, il sembla que le nombre d’infirmiers qui se rapprochaient de la scène se multiplia. Rose finit par lui percer intégralement le cou, puis sans penser à ce qu’elle vient de faire aida sa mère à se relever. Toutes trois s’aperçurent que les hommes viennent de les voir toutes les trois.
- Les voila !!! cria l’un
- Allez maman, ne baisses pas les bras ! encouragea Rose.
Toutes trois reprirent leur course en parcourant le chemin qu’empruntaient les deux garçons qu’elles avaient aperçu tout à l’heure.
*Tiens,et si je lui piquait pour voir

*
Je ********,bien sur!
Sinon,pour ton poste de modération,dis moi merci,je t'ai encouragé(dit il en puant le roquefort)
Et puis pas besoin de te démener pour nous,même si une voix au fond de moi te demande d'en poster 2 par jour^^ Va a ton rythme!
Pour finir:

Trancheuse de Gâ!!!!!!!(^^)
