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On se croirait dans Harry Potter
En tout cas, j'adore
vivement la suite (:

C.
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C'est typique chez les sages et chez les fées de faire de grandes phrases avec de grands mots...

MisterZero

J'aime toujours autant cette histoire. J'attends toujours la suite avec impatience

Et pendant qu'il s'agrandissait petit à petit pour atteindre sa taille maximale, les trois missionaires regardaient leurs offrandes d'un oeil incertain. Des lunettes de vérités ? Une assiette immuable ? Pouvait-on seulement leur dire à quoi ils servaient ? Les fées les considéraient gentiment comme si leur usage allait de soi. De fait, aucun des trois n'osa demander.
Le portail bleu gonfla encore jusqu'à ce qu'il n'en put plus et devint à peine aussi grand qu'Igor. Les fées les invitèrent à partir, surtout Alandra qui faisait de grands gestes pour que Tristan s'en aille plus vite. Loin derrière, le fan-club attristé agita des mouchoirs vers eux pour leur souhaiter bonne chance. Igor rangea ses objets et son épée dans son ventre-poche magique avant de les saluer une dernière fois, d'un signe de tête, et d'avancer dans le trou bleu. Sandy fit exactement de même, en disant "merci". Tristan, quand à lui, envoya un baiser vers le groupe de groupies qui poussa à l'unisson un cri d'extase. Puis il se volatilisa vite dans le portail en laissant Alandra fulminer...

Un rêve éveillé de quelques minutes. Quelques secousses. Un éclair. L'atterrissage. Et les trois compères étaient déjà arrivés dans un nouveau monde...

Nouvelle dimension : Keneti 51
Nouvelle planète : PANVIA
Nouveau continent : pas de nom particulier
Nouvelle région : les gouffres de Jabrak

zero-san

Chapitre 3 : une cité tombée, des ennemis non inconnus, et Chuck Norris qui a soif

" C'est... comment dire ?
- Moche ?
- Voilà. "

Tout premier constat : le ciel était violet. Un violet un peu clair, mais tiraillant sur le mauve comme une guimauve qui commence à passer la date de péremption. Igor, Sandy et Tristan se retrouvaient sur de grandes falaises, aux contours pointus et aiguisés comme des plaques de métal fin découpées au laser. Le vent soufflait. Ils étaient en altitude. Ces falaises, visibles partout où le regard pouvait se tourner, se dressaient comme de larges colonnes séparées chacune d'une bonne grosse dizaine de mètres, mais reliées entre elles par des ponts de bois branlants. En bas, une terre moussue servait de lit à un mince cours d'eau, au reflet vert et bleu, ruisselant en silence. Mais essayait d'y descendre aurait tenu du suicide. Au loin, Igor vit un malheureux village qui laissait une trace de fumée de ses cheminées dans le ciel. Dans cette direction, il entendait le remous de la mer. De l'autre coté, des montagnes usées par le temps ne parvenaient plus à supporter leur propre poids et s'effritaient lentement. Quelques arbres maigres, malades et dépourvus de feuilles égayaient ce paysage.

mister zutj'aiuntroudemémoire

Le groupe décida d'un commun accord d'aller vers la ville sinistre. Ils y arrivèrent au bout d'une bonne heure et demie de marche, passant au-dessus de somptueux précipices, traversant d'épais brouillards... Plus ils s'approchaient, plus le village ressemblait à un patelin perdu. Igor vit une pancarte de bois qui stipulait :
Village étheré
Population : 400 habitants
Ses bars, son hôtel, sa mairie

" Mais pourquoi est-ce qu'on est là ?" ronchonna-t-il nerveusement en fouilant ses poches pour trouver son carnet. Quand il le sortit et l'ouvrit à la première page, quelques unes des lignes qui lui semblaient floues la veille étaient maintenant plus nettes, et devenaient des mots lisibles.
Intrigué, il put lire ceci :
[Prenez un bateau au port Obselia, et partez dès que possible vers le volcan Yushan.]
Ce fut absolument tout.

Le village était construit autour d'une grande avenue unique, toutes les autres rues moins importantes étant perpendiculaires à celle-ci afin que chacun puisse la rejoindre facilement. Dans cette avenue centrale se trouvait une petite vingtaine de bars, les résidences aisées, la mairie, et quelques commerces indispensables. Les maisons étaient dans le style "mille et une nuits" du point de vue architecture, et "madagascar" du point de vue décoration. Des badauds se promenaient, affairés ou non. Une cloche sonna cinq heures de l'après-midi...

" Allons-y, dit Igor. On doit trouver un port et embarquer. "
Au moment où Tristan allait passer la limite et entrer géographiquement dans le village, un vieil homme s'interposa. Il devait avoir dans les 75 ans, mais sa barbe courte et ses cheveux étaient toujours blonds. Il demanda avec une certaine surprise mélée de curiosité :
" Que faites-vous là ? "
Tristan passa à coté de lui en répondant calmement :
" C'est pas tes affaires, papi. "


mister rien

Le grand-père se retourna vers lui et lui dit :
" Le papi n'a que 54 ans.
- C'est déjà trop vieux !
- Hé, un peu de respect ! "
Igor s'interposa pour calmer le jeu et demanda en s'excusant à l'homme ce qu'il voulait. Ce à quoi il répondit :
" Vous venez des montagnes... Personne n'habite par là-bas à des lieues à la ronde, et vous n'habitez pas au village. Je me pose donc la question : d'où venez-vous et que venez-vous faire ici ? "
Même derrière son air poli, le vieil homme n'était pas très délicat dans ses propos. Aussi Igor préféra s'éloigner en souriant. Il poussa ses deux compagnons vers le bout de la rue et murmura :
" C'est une longue histoire, monsieur. Au plaisir de vous revoir ! "

Le trio longea la grande avenue pour retrouver le fameux port. Ils croisèrent d'autres habitants, plus ou moins farouches. C'était d'ailleurs étrange, mais la moitié des citoyens de ce village semblait très sympatique alors que l'autre moitié était carrément patibulaire. Les uns leur souriait ou soulevaient leurs chapeaux, les autres les toisait avec méfiance.
Sandy décida de s'arrêter à un bar (les bars étaient très présents dans cette ville, mais jamais on ne voyait un seul ivrogne). Ils choisirent d'entrer dans celui dont la pancarte portait le nom de La Clé Indigo.

comment je m'appelle?

comment je m'appelle?Ba comme ça:
mister zutj'aiuntroudemémoire
mister rien
mister... et caetera
mister zero virgule cinq
Herr Nullpunkt
mister zero ou presque
mister a disparu
mister?
Misteur zirwo
misterzero
Monsieur néant
Senor cero
mister quoi déjà ?
misterzero's signature
Il y a encore ceux des autres topic mais la flemme de les relever

Ok je

La liste risque d'être encore longue...

Allez, en japonais, maintenant !
rei-san

A l'intérieur flottaient des relents d'alcool de plus ou moins bonne qualité, et des brides de conversations malsaines. Des hommes jouaient aux cartes. Une tête de squelette de taureau était collée au mur. Igor, Sandy et Tristan avaient malgré eux pénétré dans un bar du type patibulaire, fréquenté majoritairement par des gens patibulaires qui étaient servis par un barman patibulaire. Ce dernier, un jeune désillusionné prostré derrière le comptoir, portait une chemise marron, un regard froncé sur tout, une coupe démodée, et astiquait une chope de bière vide déjà propre pour se donner une contenance. Il regarda les trois nouveaux venus et leur jeta un aimable :
" Vous voulez quoi ?
- Dites-nous ce que vous avez, lâcha flegmatiquement Tristan en s'accoudant au bar.
- Rrrm... De tout et de rien. "

A ce moment, un des joueurs de cartes assis au milieu de la pièce, un barbu au ventre dodu, remporta la partie et clama qu'il payait un bon verre de brume à tout le monde. Tournée générale ! Le barman, à peu près consentant, servit un verre de brume à chacun... Cela ressemblait à du jus de pomme verte, mais un peu plus épais, avec un nuage sur le dessus. Avant de boire, Igor regarda les autres habitués faire : ceux-ci soufflèrent rapidement sur leur chope, pour disperser le nuage de brume, et avalèrent vite une lampée avant que le petit brouillard ne se reforme, puis essuyèrent leur bouche d'un revers de main avec le sourire rassasié. Igor les imita. Le goût de ce liquide le surpris ; à la fois légèrement sucré et consistant, mais aussi peu rafraîchissant. Plutôt bon. Il ressouffla et rebut. Délicieux. Sandy et Tristan aimèrent aussi, et proposèrent de s'installer à une table vide afin de déguster.

Signore Zero