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Forum > L'arbre de Wanda la Pomme > fil de discussion

William et l'échiquier maudit

Niveau Pyramide : 1 1583
jeudi 19 févr. 2009 23:10
Ceci est une fiction, lancée depuis peu en attendant une réponse d'une maison d'édition à propos de mon autre fiction... Celle-ci par contre, sera plus prometteuse, en effet : elle est beaucoup plus courte ! Voici donc le début de l'histoire (dragonfive m'a dit que vous serez impatients de le lire alors finalement pourquoi pas, même si y a du monde qui tend vers la fuite d'hammerfest parce qu'il n'y aura plus rien de nouveau et qu'il y a de nouveaux problemes sur le forum... de toutes façons, je n'ai rien à perdre)

Episode 1 - e4 : Le village sans adultes

Chapitre I - Ouverture

Salut, Je m'appelles William Koener, j'ai 15 ans et demie et je suis en seconde.
- J'suis rentré ! disait un jeune garçon à l'entrée.
Ca, c'est moi ! Je viens de rentrer de cours, voyez ma tête ? Elle a l'air ringard... Mais bon, c'est pas ça le plus important ! Il m'est arrivé une chose formidable, et je vais vous laisser voir ce qui s'est passé à partir du moment où ma vie a basculé, de CE moment.
Après avoir refermé la porte, William se dirigeait vers le salon, et retrouvait ses parents et sa soeur.
- Chéri ! appelait la mère. Tu as passé une bonne journée ?
- Oui maman ! répondit William.
Bon, elle, c'est ma mère ! Elle est très maman poule... Quand à mon père, n'en parlons pas, d'ailleurs il n'est pas super manuel quand il s'agit de travaux ! Ma soeur, elle est en jour de congé... C'est rare qu'on la voit chez moi, elle travaille à plein temps, ouais, vous la croyez jeune, mais elle a plus de 20 ans ! Si seulement on n'était pas contrôlés par des adultes... on serait plus libre !
William se dirige vers un vieillard au salon, ouvre son sac, puis sortit un échiquier.
- Regardes papy ce que j'ai acheté chez la nouvelle brocante !
Oui, j'ai aussi mon grand-père qui vit chez moi... Plus on est de fous, plus on rit ! Comme le dit le dicton !
Le vieil homme se donne un peu de mal à se tourner vers William et contemple l'objet en question.
- Oh, tu as acheté un jeu.
- Oui, mais pas n'importe lequel ! C'est le jeu d'échecs ! précisa William. Un jeu qui fait travailler la réflexion, pour développer des stratégies. Et comme je sais que tu es fin stratège, j'ai pensé que ce jeu pourrait te plaire. Je pourrais t'apprendre à jouer demain !
- Ma foi, c'est intéressant... dit son grand-père.
La sonnerie de l'entrée retentit, et William se précipita vers la porte d'entrée, l'échiquier dans ses mains.
- Maman, Jimmy est là ! cria William tout en ouvrant la porte.
- Lut Will ! salua Jimmy.
- T'es en avance dis-donc ! s'exclama William.
Lui, c'est mon meilleur ami : Jimmy Wendell ! On se connaît depuis la primaire, et jamais une seule fois on s'est disputé ! Impressionnant non ? Et dire que les "meilleures amies" qu'on voit à l'écran TV se disputent souvent pour des histoires de coeur ou... des problèmes pour filles...
- Je sais, mais là, les tensions chez moi étaient fortes, alors j'ai préféré sortir prendre l'air plus tôt ! J'espère que ça ne te poses pas de problèmes ? demande Jimmy.
- Non, non, d'ailleurs, justement, on va en profiter pour jouer à ma merveille !
William montre alors l'échiquier, d'un bois très solide, mais assez ancien.
- C'est un damier qui date de je ne sais pas quand, c'truc !
- J'l'ai acheté à la nouvelle brocante du coin. Quand j'ai voulu l'acheter, elle m'a précisé que ça l'arrangeait un peu parce qu'elle avait déjà eu beaucoup de soucis comme ça ! Ne me demandes pas quels problèmes elle a, en tout cas sûr, elle me l'a offerte gratuitement ! s'excite William.
- Donc, tu ne l'as pas acheté ! en déduis Jimmy.
- Ouais, mais un truc gratos ancien et rare, on en trouve pas tout les jours ces machins là ! De toutes façons, ça pourra m'occuper avec mon grand-père... Il s'ennuie à mort à regarder la télévision ! Au moins, ça lui fera changer les idées !
- J'veux bien, mais j'sais pas jouer aux échecs, moi !
- Moi si, allez viens, si tu veux j'te montres comment jouer ! proposa William.



Les deux garçons s'installèrent ainsi dans la chambre, et William se mit à sortir les pièces de l'échiquier.
- En début de partie, chacun des joueurs dispose d'une armée de pions, positionnés comme ceci ! explique William tout en déposant les pièces deux à deux.
Après avoir disposé toutes les 32 pièces, William pointait du doigt un des pions du côté des blancs.
- Ca, c'est un pion ! Il y en a huit de chaque côté du terrain, ce sont les plus faibles, car elles ne font qu'avancer et ne peuvent qu'attaquer en diagonale : d'une case. Mais, dans un premier coup, il est toujours possible, et uniquement en premier coup du pion, d'avancer de deux cases au lieu d'une, comme ceci !
A ce moment, William avançait le pion blanc du centre de la colonne E de deux cases.
- Et...
Soudain, un grondement sourd se fit entendre.
Voilà, c'est là que tout a commencé ! Ce bruit, c'est le gong de départ de la partie, et de la lutte de ce qui va suivre :
- Ton père s'est mit aux travaux d'intérieur ? demande Jimmy.
- Maman ? Qu'est-ce qui s'est passé ? appellait William.
Pas de réponses, du coup, William se lève et sort de sa chambre.
- Attends là, j'vais voir en bas ! dit-il.
Pendant l'absence de William, Jimmy tente alors de regarder les pièces une à une, et voulut soulever une de ses pièces noires : en vain. Perplexe, il tente de bouger toutes les pièces, mais sans résultat, comme si les pièces étaient aussi lourdes qu'une statue de marbre qu'on voit dans les parcs.
- William ? Tu peux voir une seconde ? appelle Jimmy. Y a un truc pas net là !
On entendit alors des pas gravir les marches de l'escalier à grande vitesse, William accourut devant la porte de sa chambre :
- Ma famille a disparu ! Il faut qu'tu voies ça !
- Hein ? Mais...
William se mit à redescendre les escaliers, échappant à la vue de Jimmy.
- Mais attends !
Jimmy descendit les escaliers, et rejoignit son ami : et William avait raison, les meubles étaient là, mais tout le reste de la famille a disparu.
- Mais c'est pas possible ! Ils peuvent pas disparaître comme ça sans crier ni... On devrait appeler la police ! conseilla Jimmy.
Mais William accourut vers la porte d'entrée et l'ouvrit : dehors, il n'y avait ni rues, ni maisons. Ni routes, ni trottoirs, en revanche, il y avait plein de jeunes près des tables. William et Jimmy explorent alors aux alentours, comme s'ils ne connaissaient point le lieu.
- C'est bizarre... C'était pas comme ça quand j'étais venu ! Il n'y avait pas de travaux non plus ! Et sont passés où tes voisins ? s'étonne Jimmy.
Les deux enfants se dirigeaient vers le groupe d'adolescents.
- Désolé, y a plus d'places vieux ! On est au complet. Faudra attendre ! disait l'un d'eux qui semblait diriger une bande.
- M'enfin, qu'est-ce qu'il a avoir de plus que moi ? s'énerve un autre.
- Euh... Excusez-moi ! intervient timidement William.
- Je reviendrais ! criait-il avant de s'en aller.
- Vous v'nez d'où ? demande la jeune fille.
- Euh... C'est justement la question qu'on souhaitait vous poser, parce que nous venons de cette...
William se retournait et allait pointer des arbres.
- M...Mais... C'est pas normal, notre maison était là, y a à peine quelques secondes ! s'étonne William.
- Vous venez d'la forêt ? demande l'un d'eux. C'est une blague ! Y a jamais eu plus loin que la forêt qui nous sépare de la falaise ! Et en plus, personne n'ose franchir la barrière !
- Une forêt ? Quelle forêt ? demande Jimmy.
- Vous rigolez ? Vous venez de la franchir, et vous ne saviez pas que c'était une forêt ? D'ailleurs d'où venez-vous ? A ce que je saches, je ne vous ais jamais vu sur l'île de la sagesse.
William et Jimmy se regardaient mutuellement : "L'île de la sagesse" ?
Ca n'a réellement pas de sens... Et en plus ce n'est pas sur la carte du monde !


Prochainement :

Chapitre II : Partir... Rester...

- Alors comme ça vous venez d'un autre monde ? demandait-il.
Incroyable, il nous demande si l'on vient d'autre part, alors que c'est eux qui nous sont étrangers !
- Euh... D'une certaine manière, oui ! Mais là, on est perdus... Et toute ma famille s'est également volatilisée ! répondit timidement William.
[...]
- Hé attendez, on ne va pas s'installer ici ! On veut rentrer chez nous ! Hé !
William retourne voir Jimmy qui sautillait sur le lit comme un enfant gâté.
- Hé Jimmy ! Il faut qu'on rentre chez nous ! Nos parents doivent s'inquiéter, et si ça se trouve, ils les ont emmenés dans la forêt ! Il faut faire quelque chose !
Mais Jimmy ne s'en faisait pas pour autant, au contraire, il est tellement content qu'il répondit :
- Mais non ! Ici on est cool, si ça s'trouve, ça doit être le paradis ! Y a personne pour nous donner des ordres ! Hé t'as entendu Kilian ? Il a dit : "Faites comme chez vous" ! Alors j'vois pas pourquoi l'on devrait rentrer !
[...]
- L'île de la sagesse... murmure William. L'île de la sagesse...
On entendit alors quelques grognements aux alentours. William détourna son regard de la pancarte, et se tournait, se retournait brusquement, assez effrayé :
- Hé oh ! Y a quelqu'un ?









Voilà, et non, je ne prévois pas de balancer de plus gros pavés que dernièrement. Juste de cette taille (l'autre semblait ne pas avoir de succès). Au moins, j'aimerais savoir si je me suis un petit peu amélioré, même si le style d'écriture change...
Niveau Pyramide : 2 4687
vendredi 20 févr. 2009 15:41
J'aime bien l'idée, tout ce qui est un tant soit peu magique je lis ...
Par contre tu t'es un peu perdu dans les temps, tu utilise le passé et le présent en même temps ...
Il y a aussi quelques phrases "maladroites" mais en te relisant bien tu devrais pouvoir arranger tout ça !

En tout cas bravo ;)


1102mouchou7110
Niveau Pyramide : 1 79
vendredi 20 févr. 2009 16:58
Ca a l'air très sympa ton histoire :)
Je dis "ca a l'air" parce que j'attends avec impatience la suite, là j'ai du mal à vraiment me rendre compte, mais ce qui est sur c'est que le début donne envie :D

Bonne chance pour la suite
Niveau Pyramide : 1 849
vendredi 20 févr. 2009 17:25
J'aime bien, une fiction fantastique, les prénoms anglais, je me croirais presque dans Harry Poter.

Vivement la suite


109 Vive les vents, vive les vents, vive les vents d'hiver 109
Niveau Pyramide : 1 1583
vendredi 20 févr. 2009 18:01
2mouchu7 : XD au fait, c'est mon seul défaut... La concordance des temps et la syntaxe. Mais j'arrives pas à y résoudre, sauf quand on me le remarques :innocent:.

:) Et puis, merci bien pour ces commentaires (dans l'autre forum, ça n'avait pas commencé avec 3 lecteurs...), par contre une anecdote amusante :
J'aime bien, une fiction fantastique, les prénoms anglais, je me croirais presque dans Harry Poter.
, hé bien quelle coincidence ! La suite (chapitre 2), je ne l'ai écrite que le 1er février... :D enfin vous verrez) et en espérant vous satisfaire, voilà la suite, bonne lecture :


Chapitre II : Partir... Rester...

William et Jimmy sont guidés par le leader du groupe qu'ils venaient de parler, ils traversèrent un couloir plein de portes aux numéros allant déjà jusqu'au 207.
- Alors comme ça vous venez d'un autre monde ? demandait-il.
Incroyable, il nous demande si l'on vient d'autre part, alors que c'est eux qui nous sont étrangers ! Logiquement, c'est nous qui devons leur poser cette question, mais comme on est sur leur terrain...
- Euh... D'une certaine manière, oui ! Mais là, on est perdus... Et toute ma famille s'est également volatilisée ! répondit timidement William.
- Il vous reste votre frère !
- Mon frère ? Quel frère ? demande William.
- Ah, vous n'êtes pas de la même famille ? demande le leader.
- Non, non ! Lui, c'est Jimmy, mon meilleur ami !
Le leader se tourne vers eux, et sourit :
- Je vois qu'on ne s'est pas encore présentés ! Je m'appelles Kilian Liewfel, et je suis le maître de la Field ! dit-il.
- La Field ? demande Jimmy. Le terrain ?
Kilian était à la fois effrayé et impressionné par Jimmy.
Bizarre comme réaction ! On aurait dit que c'était un mot interdit, comme Voldemort dans Harry Potter ! Scotchés comme des spectateurs, on attendait curieux sa future réaction.
Quelques instant plus tard, il s'approchait de Jimmy.
- Tu... Tu ne serais pas... un ancien ? murmure-t-il.
- Un ancien ? Un ancien de quoi ? demande Jimmy.
- Non, rien c'est bon ! dit-il soulagé. Mais en tout cas, ne prononcez jamais ce mot aux alentours ! Personne au monde, ne doit découvrir la signification de la Field, sauf si la personne fait partie de la bande !
- J'peux en faire partie ? s'excite alors Jimmy.
- Non ! Les étrangers ne peuvent rejoindre la bande.
Puis, se tournant vers William :
- Toi aussi tu es concerné ! dit-il méfiant. Comment te nommes-tu ?
- Moi, c'est William ! William Koener ! Mais, je ne comprends toujours pas : on est où exactement ?
- Là ? On est dans les dortoirs des garçons ! Dans ce lycée, on se perd souvent, alors il valait mieux d'abord que vous vous repérez un peu avec moi que je vous explique son fonctionnement !
- Dans un lycée ? On est dans un lycée ? Bah... On n'a pas croisé un seul professeur depuis qu'on est arrivé ! s'étonne William.
- Mais, si ! Nous en avions croisé au moins six, depuis tout à l'heure ! Quoi... Vous n'aviez pas remarqué ? demande Kilian.
- Ceux que vous aviez salué tout à l'heure ? Mais, ils sont jeunes pour être professeurs !
- Vous auriez cru qu'il y aurait des adultes ici ? pouffa-t-il. Non, non, non ! Toute personne au dessus de 18 ans se doit de partir dans la forêt se sacrifier.
"Se sacrifier" ?! Dans la forêt ? Mais qu'est-ce que c'est que cet endroit ? Y a intérêt à ce que l'on quitte cette île rapidement, et qu'on revienne chez nous !
Kilian s'arrêtait, et se tournait vers la porte 247 qu'il ouvre avec son trousseau de clefs.
- Voilà, une chambre ! Et l'autre est celle d'à côté, la 248 !
Jimmy se précipitait vers la chambre 247 :
- Whaaa... s'émerveille-t-il. C'est grand, et y a même un écran plat TV !
- Je vous laisse vous habituer un peu, j'ai à faire ! Faites comme chez vous ! dit Kilian tout en partant en courant.
William se retourne et ne put que crier :
- Hé attendez, on ne va pas s'installer ici ! On veut rentrer chez nous ! Hé !
William retourne voir Jimmy qui sautillait sur le lit comme un enfant gâté.
- Hé Jimmy ! Il faut qu'on rentre chez nous ! Nos parents doivent s'inquiéter, et si ça se trouve, ils les ont emmenés dans la forêt ! Il faut faire quelque chose !
Mais Jimmy ne s'en faisait pas pour autant, au contraire, il est tellement content qu'il répondit :
- Mais non ! Ici on est cool, si ça s'trouve, ça doit être le paradis ! Y a personne pour nous donner des ordres ! Hé t'as entendu Kilian ? Il a dit : "Faites comme chez vous" ! Alors j'vois pas pourquoi l'on devrait rentrer !
- Mais tu t'rends comptes de c'que tu dis ? On n'est pas chez nous ici, j'sais même pas où on est, et ça a l'air d'être un lieu très dangereux ! Alors filons !
William tente de raisonner Jimmy en vain. Soupirant un coup, il se mit à repartir dans le couloir, et de l'autre bout l'on vit une ombre qui disparaissait.


1/ e4 : Le village sans adultes


William était dans le parc, tout près des arbres et de la forêt. C'était bientôt le soir : il était 17 heures et le soleil peine bientôt à se coucher. Il regardait le panneau de la carte de l'île : il y avait plusieurs bâtiments ressemblant à des dortoirs où à des écoles. Mais aucune ne ressemblait à une maison où on ne sais quoi.
- L'île de la sagesse... murmure William. L'île de la sagesse...
On entendit alors quelques grognements aux alentours. William détourna son regard de la pancarte, et se tournait, se retournait brusquement, assez effrayé :
- Hé oh ! Y a quelqu'un ?
Personne ne répondit, et les bruits cessèrent un instant.
- L'île de la sagesse ? C'est pas plutôt l'île de la frayeur ? paniqua-t-il.
Ca n'me plaît pas ! Mais alors pas du tout ! J'ai l'impression qu'il y a une bête qui rôde dans le coin. Sagesse ? Avec ce genre de bruits ? C'est pas possible ! Ou alors on me tend une blague pas très drôle...
Les grognements recommencèrent, et William ne put se calmer.
- Je... Je sais que vous êtes là ! balbutia-t-il. Allez, montrez-vous ! C'est pas une bonne blague !
Mais les grognements continuèrent, alors William se mit à courir et entre dans le bâtiment qu'il a accès rapidement avant de claquer aussi vite qu'il put. Soufflant un coup les yeux fermés, William réussit peu à peu à se calmer.
- Tiens ! Un invité surprise ! disait une voix féminine.
William rouvrit les yeux, il vit un groupe et Kilian au milieu : ils semblaient être dans une pleine cérémonie.
- Qu'est-ce que tu fais là ? demande l'un.
- Là, là, derrière cette porte ! Y... Y... Y a une bête ! bégayait William.
- Attendez, je m'en occupes ! finit par dire l'une des jeunes filles. Continuez sans moi !
Elle se dirige vers William, lui prit par l'épaule et ouvrit la porte : personne, aucun bruit, aucune bête, aucune menace.
- Tu vois ? Il n'y a pas de bête par ici. Ne craint rien, on est sur l'île de la sagesse. Aucune créature n'ose franchir la barrière. rassura-t-elle. Tu es nouveau ? demande-t-elle.
William acquiesca en faisant signe par la tête.
- Tu veux que je te raccompagnes ? Comment tu t'appelles ?
- Wi... Wi... William Koener.
Je sais, je sais, je ne sais pas m'y faire avec les filles, surtout quand elles se rapprochent de moi. C'est tout moi ça ! Mais bon, au moins, si elle a un beau visage non défiguré, j'ai donc pas à me faire du mien ! Ca me rassures !
- Allez, viens ! lui dit-elle.





Prochainement :

Chapitre III : Un soir bien trop calme

William fronçait les sourcils, il dormait sur son lit, le livre était resté sur son torse.
" Il faisait noir, je n'y voyais pas grand chose, mais la vue était trop agitée pour y voir quoique ce soit d'autres que des arbres. Un garçon, oui, un garçon, il est là et était assis, et je m'en approchais sans faire trop de bruits."
William commençait à tourner la tête plusieurs fois les yeux fermés sur son lit. Il était nerveux, et un peu trop, jusqu'à ce que le livre tombe hors du lit et qu'il se réveille les yeux grands ouverts !



:innocent: En ce moment, j'ecris déjà une partie d'un autre épisode, en gros je suis assez loin XD avec comme titre de chapitre : "Massacre à la hache !" (au lieu de la tronçonneuse) Mais bon vous êtes pas loin, même si j'ecris un chapitre journalier, vous n'en n'êtes pas loin de là où j'en suis. ^^
Mais bon, qui dit : 1 épisode = 11 chapitres, me dit : histoire courte ! (juste un temps d'attente par rapport à mon ancienne fiction). :D Il n'y aura pas que de l'action, ni de suspens etc... Avis aux curieux ?

William a beau vouloir crier, aucun son n'en sortit parce qu'il ne pouvait ouvrir sa bouche : une main le lui masquait.
- MMMhhh !!!! gigota William.
- Chut ! murmura une voix.
Ce... Cette... Cette poitrine...
William levait les yeux, et reconnut la jeune fille qui lui faisait signe de ne pas faire de bruit.


:D Ca date d'il y a une semaine, mais si je m'en souviens bien, c'etait cet extrait qui a attiré les lecteurs masculins XD ! (mais rassurez-vous, y a des limites)

:) Voili voilou !
Niveau Pyramide : 2 4391
vendredi 20 févr. 2009 19:13
eh bien , j'ai hâte de savoir la suite :)

ces deux premiers épisodes sont vraiment bien écrits ^^

1011 Jacotte5836
Niveau Pyramide : 2 4687
samedi 21 févr. 2009 15:49
j'adore ton histoire!! continue comme ca!
Le Panthéon ! 1
samedi 21 févr. 2009 19:00
William a beau vouloir crier, aucun son n'en sortit parce qu'il ne pouvait ouvrir sa bouche : une main le lui masquait.
- MMMhhh !!!! gigota William.
- Chut ! murmura une voix.
Ce... Cette... Cette poitrine...
William levait les yeux, et reconnut la jeune fille qui lui faisait signe de ne pas faire de bruit.

:lol: !!! j'ai explosé de rire a ce moment
Niveau Pyramide : 1 1583
samedi 21 févr. 2009 23:21
Chapitre III : Un soir bien trop calme

A la tombée de la nuit, un couple de jeunes tourtereaux se promenaient près de la forêt.
- Quelle fraîcheur cette nuit ! s'émerveilla la jeune fille.
- Oui, l'année dernière, je sortais souvent par ici en cette saison d'automne, répondit son ami lentement. Je voulais que tu en profites avec moi, cette nuit.
- Et celles qui vont suivre ! rajouta-t-elle.
Mais son ami ne répondit pas, et la tirait vers la forêt.
- Mais attends, Maxime ! Tu ne comptes tout de même pas rentrer dans la forêt, j'espère ? demanda-t-elle.
- Ne t'inquiètes pas Louysa, je suis déjà allé plusieurs fois, rassure le jeune garçon. Y a rien de ce que l'on a entendu depuis notre naissance. Ou alors, c'est que j'ai du bol !
La jeune fille, un peu embarrassée, se mit à le serrer un peu plus par le bras, et se mit à le suivre d'un air craintif non rassurée de voir qu'elle est en train de traverser un endroit "privé".

- Alors... euh... Chloé, tu... tu as des parents ?
Vous vous imaginez ce que l'on demande à une belle fille quand on est seul dans un couloir ? D'habitude, les mecs se mettent à la draguer, d'autres parlent d'études ! Là, c'est différent, comme les "adultes" devaient se sacrifier, tel que je l'ai entendu de la bouche de Kilian, j'étais curieux de savoir comment naissent-ils. Ou alors, auraient-ils le secret de l'immortalité ? Quoique, la seconde solution n'est pas envisageable car, "ceux qui sont majeurs se doivent de partir dans la forêt" !
William et Chloé marchèrent ensemble dans les dortoirs des garçons, il semble ne leur rester qu'un dernier bout de chemin à parcourir.
- Oui, bien sûr ! répondit Chloé. Comment veux-tu que je naisses moi, sinon ? Dans votre monde, il y a d'autres formes de naissances ?
- Euh... Non, non, c'est juste que... il n'y a pas d'adultes dans cet endroit alors...
- Mes parents sont quelque part... dans la forêt. Ils survivent comme ils peuvent là-bas.
- Ils survivent ? demande William tout en fronçant les sourcils.
- Dans les histoires, on dit que des bêtes rôdent dans la forêt, et qu'un jour, une créature démoniaque a voulu détruire l'île de la sagesse, et faire déguerpir toute la population. Okoena, la mère qui, ayant toujours protégé le peuple depuis des millénaires, a supplié au monstre de ne faire déplacer que les adultes, avec pour seule raison pour nous les jeunes de rester dans ce village, était notre protection. Depuis, toutes les générations se succèdent, et chaque année, ceux qui sont en âge de pouvoir se débrouiller seul dans la nature, doivent quitter cet endroit. Moi-même, je n'ai jamais réellement connu mes parents : on m'a déposé près de la porte comme tous mes amis, mais, mes traits de caractères ressemblent à des anciens alors... on peut dire, que j'ai entendu parler de mes parents autour de moi.
William était complètement absorbé par l'histoire qu'il n'en posait pas un mot, et attendait qu'elle continue. Chloé poussa un soupir, respira un grand coup et continuait :
- L'année prochaine, j'aurais mes 18 ans, ce sera à mon tour de quitter ce lieu, peut-être que je ne suis pas encore prête. Mais je suis tellement impatiente de trouver mes parents même si je sais que ce ne sera pas tâche facile.
- Mais... Tu n'as pas peur des créatures ? interrompit William.
- Pourquoi je le devrais ? Si mes parents ont réussi à me faire naître, c'est qu'ils ont forcément pu survivre pendant de bien longues années ! Il faut juste que je trouve mon âme-soeur et qui a mon âge. Sinon, il me sera impossible de quitter l'île avec lui.
Chloé stoppait sa marche, regardait le numéro de la porte de la chambre : 248.
- C'est ici ? demanda-t-elle.
Sortant de ses pensées, William se mit à acquiescer.
- Voilà ! On se dit à demain ? dit-elle souriante.
- Euh...
Chloé se mit à se retourner et à partir.
- Bonne nuit ! murmura Chloé.
William rentrait de nouveau dans sa chambre, et retrouve Jimmy :
- Alors ? T'étais où ? demandait-il inquiet. J'te signales que la cantine est fermée y a une demi-heure ! Et que l'on ne devait plus sortir en soirée, c'est écrit dans le règlement intérieur du lycée !
- On s'en fout du règlement intérieur ! lança William. Le plus important c'est de rentrer chez nous, ça a vraiment l'air dangereux cet endroit ! Et j'ai besoin de toi, j'crois pas que j'peux m'en sortir tout seul.
- Quoi ? Tu t'plaîs pas ici ? demande Jimmy l'air déçu.
- J'en sais rien, c'est trop bizarre, de la façon de comment on est arrivé là, aux histoires qui tournent sur cette fameuse "île de la sagesse" ! ironisa William. Non, franchement, j'ai l'impression qu'il se trame quelque chose de pas net, comme avant près de la forêt, j'ai cru avoir entendu un ours !
- Toi aussi on t'la racontée ? Elle est cool fun non ? J'ai bien une sacrée envie d'entrer dansla forêt voir la bête si elle existe !
- Mais tu comprends ce que j'essaies de te dire ? insiste William. J'sais pas, j'ai l'impression que tu as changé depuis notre arrivée ici ! Où est le véritable Jimmy que je connais ?
Il y eut alors un petit moment de silence, puis Jimmy éclata de rire.
- Oh, vieux frère ! Ca c'en est une bonne ! Relax ! C'est moi, j'ai pas changé ! roucoula-t-il. Mais qu'est-ce que tu es en train de t'imaginer ?
William était déçu de voir que Jimmy ne le prenait pas du tout au sérieux.
Et dire que pendant un instant, j'ai cru qu'il avait enfin comprit ce que je venais de lui dire. A mon avis, je vais devoir le faire avec, ou sans lui ! Mais le plus tôt sera le mieux, il ne vaudrait mieux pas que je l'avertisses de mes projets, je sens qu'il va tenter de tout faire pour rester, oh et puis... Là, je ne peux compter sur personne. Il faudrait que je me fie à mon instinct à présent, je ne sais pas pourquoi il faut que j'en arrives là, mais ça devient tellement bizarre, que ce lieu et surtout cette forêt semble sinistre à tel point que... que je n'arrives pas à trouver les mots de ma frayeur.
- Hé, ça va pas ? demande-t-il inquiet à présent. Y a un problème ?
- Nan, nan ! répondit William. C'est juste que... je suis un peu fatigué ce soir.
- Bon, ben... j'vais te laisser dormir, que tu te reposes un peu ! sourit gentiment Jimmy. A plus !
Jimmy claqua la porte et disparut de la chambre, laissant William pousser un soupir. Puis, il inspectait sa chambre : il y avait de tout, mais... il manquerait bien quelque chose : des vêtements pour le lendemain ! Alors, ouvrant l'armoire, il ne découvrit qu'un seul livre bleu marin tout au fond. Curieux, il prit le livres de ses deux mains, et lisait le titre, qui était intitulé "O's F". Ignorant la signification du titre, William se dirigeait alors sur son lit, et commençait à lire le livre.

Maxime et Louysa se trouvaient au beau milieu de la forêt.
- Ah, c'était une belle soirée ! dit-elle.
- Oui, dommage qu'il faille que l'on rentre avant de se faire prendre ! répond-il déçu.
- N'empêche, j'aimerais que l'on recommence cela demain ! Tu ne crois pas ?
Louysa vit qu'elle parlait dans le vide, il n'était plus à côté d'elle. Elle se retourna pour le chercher, et le voit, accroupi.
- Maxime ! Qu'est-ce que tu as ? lui demande-t-elle inquiète.
- Attends, je refais mes lacets ! Vas-y, continues sans moi, je te rejoins ! Il vaudrait mieux pas que tu te fasses prendre, toi aussi.
Louysa acquiesça, et se remit en route vers l'île sans se retourner : elle semblait avoir été convaincue qu'il allait la rejoindre.

William fronçait les sourcils, il dormait sur son lit, le livre était resté sur son torse.
" Il faisait noir, je n'y voyais pas grand chose, mais la vue était trop agitée pour y voir quoique ce soit d'autres que des arbres. Un garçon, oui, un garçon, il est là et était assis, et je m'en approchais sans faire trop de bruits."
William commençait à tourner la tête plusieurs fois les yeux fermés sur son lit. Il était nerveux, et un peu trop, jusqu'à ce que le livre tombe hors du lit et qu'il se réveille les yeux grands ouverts !

Plusieurs minutes passèrent, et Louysa ne vit aucun signe de son ami. Du coup, elle se retournait pour la première fois, depuis qu'elle a reprit la route.
- Maxime ? appela-t-elle.
Pas de réponse, en tout cas, il doit être encore bien loin par rapport à elle pour ne pas l'entendre.
- Maaaxxx ! cria-t-elle.
Sans succès. Elle se mit à l'appeler plusieurs fois mais toujours rien de son ami.




:) En voilà quelques infos... Mais c'en est pas assez...
Niveau Pyramide : 1 849
dimanche 22 févr. 2009 00:55
J'ai hate a la suite,j'ai pas souvent vu des fics, qui tiennent la route, la tienne si ^^
Niveau Pyramide : 1 1583
dimanche 22 févr. 2009 11:59
Voici donc la suite tant attendue (hein ? Galenus ! ^^)

Chapitre IV : Changement radical

- Disparu ? demande un jeune.
Le matin, dans la cour de l'île, la team de la Field s'était de nouveau regroupée :
- Oui, il n'est pas réapparu depuis hier soir ! insista Louysa.
La porte d'un des bâtiments pas loin du groupe s'ouvrit, et l'on vit apparaître William, et malgré le faible nombre de jeunes sur cette île, William semblait de plus en plus inquiet.
Punaise, ma tête... Elle est à mourir de rire ! Non, franchement c'est vrai, il ne vous était jamais arrivé de vous rêver sous la forme d'un monstre démoniaque ? Ca ne vous donne même plus l'envie de dormir pour le restant de la soirée...
Jimmy l'attendait pas loin, et le rejoignit :
- Hé ben... T'as une drôle de tête ce matin ! s'aperçoit Jimmy. Qu'est-ce que t'as fais hier soir ?
William et Jimmy marchaient ensemble vers les jeunes, apparemment, rester debout à deux : c'est pas super ! Et les seuls bancs se trouvaient près des Fields.
- Oh, grommela William, j'ai fais un mauvais r...
- Jimmy ? appelle Kilian. Tu peux venir ?
Jimmy se mit à courir vers la team, laissant William souffrir moralement. Curieux, William décida de regarder tout le groupe, analysant les moindres gestes qui pourraient signifier quelconque évènement. L'on vit que petit à petit, Jimmy se mit à sourir, les lèvres s'élargissant de plus en plus, laissant à penser que la nouvelle était forte intéressante ! Mieux encore, il se mit à sautiller de plaisir.
Décidément, ici, Jimmy leur porte plus d'intérêt qu'à moi à c'que j'vois ! Faudrait que je le surveilles de près... pas qu'il ait à faire un bizutage ou un truc de ce genre... J'aime pas trop l'idée de se faire des amis ici... Ah, tiens, le voilà qui r'vient !
Jimmy revenait, avec une envie irrésistible d'annoncer à son meilleur ami la nouvelle :
- Paraît qu'un de leur membre a disparu depuis hier soir. Si personne ne le retrouve avant demain, je serais des leurs ! s'émerveilla-t-il.
William n'était décidément pas d'accord à ce que Jimmy les rejoignes :
- M...
- Mieux encore ! coupa Jimmy. Ce soir, on a prévu d'aller dans la forêt pour courir à sa recherche ! C'est super-hyper-mega-fun non ?
- Quoi ? s'indigna William. Mais t'es malade ou quoi ? Si leur ami a disparu là-bas, vous serez également effacés une fois que vous aurez franchi un pas dans la forêt. Non, c'est hors de question !
- Oh arrêtes ! râla-t-il. Depuis qu't'es ici, t'es plus sympa du tout ! Oh, et puis zut, si t'as pas envie de venir avec moi, tant pis ! En tout cas, sûr : tu rates une soirée de ouf !
- Mais il ne s'agit pas de moi, mais de toi ! beugla William.
- Quoi ? T'as un problème ? demande-t-il en fronçant les sourcils. Mais tu t'prends pour qui ? Pour mon père ? s'énerve Jimmy.
- Jimmy, je t'assures que cet endroit est dangereux ! insista William dans l'espoir de le calmer. J'sais pas ce qui s'passes ici, mais faudrait vraiment qu'on rentre !
- Toujours le même disque ! râla Jimmy. Non, mais tu peux pas changer d'cassette ? C'est dingue ! "C'est dangereux" "Faut rentrer" cita Jimmy. Mais t'as vraiment une case en moins depuis qu'on est là !
- C'est toi qui a changé ici ! Je ne te reconnais plus ! On est venu ici par miracle, on n'a jamais connu ce lieu, on ne les connait pas, ça fais pas plus de 24 heures qu'on est là et toi tu t'intéresses à eux en me laissant tomber ! Et en plus on ne s'est jamais disputé et...
- Hé bien, il faut un début à tout ! ironisa Jimmy. Voilà, et le jour où tu te calmeras, j'te reparlerais ! Tchao !
Jimmy lui tourne le dos, et se mit à courir pour finalement rejoindre les Fields !
Ca c'est pas croyable ! Ca s'empire d'heures en heures, minutes par minutes ! Cette fois, va vraiment falloir que je trouve le moyen de sortir d'ici avant ce soir, où je risques de le perdre ! Enfin, physiquement, parce moralement je l'ai déjà perdu ! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ?
- William ! appela Chloé derrière lui.
Ah, ça doit être Chloé ! *soupir* Et elle fait aussi partie de la Field ! Décidément...
William se retourne et attendit sa venue.
Bon... Comment rentrer chez nous ?... Hum... D'abord, il faudrait p'tet savoir comment on est venu ici... Si ça s'trouve on pourra tenter de faire la procédure inverse. Oh mais... Qu'est-ce que j'racontes ? On voit que ça à la TV et dans les livres... Quoique, déjà si cette fameuse "île de la Sagesse" n'est pas très naturelle, mieux vaudrait garder un fond d'imaginaire...D'ici là, si jamais aujourd'hui je n'ai pas eu le temps de trouver une solution, va falloir trouver un moyen de protéger Jimmy ce soir, puisqu'il est impossible de le garder dans la chambre... Il n'y a qu'une seule solution :
- Chloé ! C'est ce soir que vous aviez prévu de sortir dans la forêt ? demande William.
- Ah. Oui, apparemment Maxime a disparu ! On a cherché partout dans les bâtiments cette nuit : rien !
- Je peux venir avec vous ? J'aimerais rester avec Jimmy !
- Euh oui, si tu veux. Pas de problèmes ! Tu as un bon sens de l'amitié ! ...
Elle s'interrompit un moment, regarde sa montre et leva subitement son regard :
- Tu ne te dépêches pas pour aller en cours ? demanda-t-elle.
William fronçait les sourcils :
- Des cours ? Quels cours ?

Jimmy se trouvait dans une salle de classe, il était impatient de faire des cours dans cette mystérieuse île de la Sagesse ! Qui sait ? Peut-être qu'on y apprend autre chose ? Il y eut beaucoup de brouhahas, et la porte s'ouvrit : c'était William qui se faisait emmener par Chloé :
- Mais non, j'veux pas aller en cours, j'ai plus important à faire moi !
- Mais Jimmy est là lui ! lui répondit Chloé. Je te promets que les cours sont bien intéressants !
De plus en plus soucieux, William finit par rentrer vers le fond de la salle rejoindre Jimmy :
- Hé, j'te signales qu'on n'est pas sur terre ! lui dit clairement William. Y a bien mieux à faire que de participer à leurs cours !
- Article numéro XIV du règlement intérieur de l'établissement : toute personne inscrite est priée d'aller en cours chaque jour afin de méditer, sous peine de devoir faire les travaux ménagers afin de promouvoir l'esprit.
- Tu t'es inscrit ?! s'étonne William.
Jimmy ne put que soupirer, coude sur table, la main sur le front :
- Si tu n'as rien d'autre à faire que de m'ennuyer, tu ferais mieux de t'inscrire toi aussi.
- Alors ça c'est la meilleure ! ironisa-t-il. En cours, tu n'as jamais voulu étudier, et voilà que je retrouves un élève "curieux" d'apprendre des cours bizarroïdes d'extraterrestres et je ne sais quoi d'autre !
- Regardes les autres autour de toi ! Ils ont des antennes ? Non. Ils ont des yeux globuleux ? Comme nous. Ils ont une tête, deux pieds, deux bras, un corps : le parfait corps humain. Alors désolé de te décevoir, mais tes histoires bidon de surnaturel, ça ne colle pas !
- Un peu de calme s'il vous plaît ! intervient le jeune professeur qui venait d'entrer en classe.
Ah ouais, génial... il a quel âge ? 16 ans ?
- Bien, prenez place ! reprit le professeur. Nous accueillons un nouvel élève parmi nous. Ah... non... à ce que je vois, il y en a deux !
- Non. Je ne me suis pas inscrit ! sourit William.
- Dans ce cas, selon les règles de vie de l'établissement, je vous conseilles de partir. Toute personne non inscrite pourrait être soumise au sacrifice.
- Je t'avais prévenu ! renchérit Jimmy.
- Mais...
- Je vous donnes 10 secondes pour sortir. Dépêchez-vous ! reprit le professeur.
William hésitant fit de nouveaux regards vers Jimmy, avant de repartir, tête baissée.






:) et prochainement :

<<Cher Passager, si vous lisez ce livre, c'est que je suis décédée il y a bien longtemps. Ce livre renferme tous les secrets sur le lieu où se trouve mon terrain. Si vous n'êtes pas le Passager qui était venu ici, j'espère que ce ne soit pas un assoiffé de pouvoir, et que ce soit une personne pleine de sagesse. En ayant eu un contact avec ce livre, vous vous transformerez en un loup-garou, afin de survivre dans la fameuse forêt de Melyena qui ne cesse que de s'accroître en terrain toutes les décennies.>>
[...]
Nul ne sait, le temps qui s'était écoulé depuis, mais à travers la fenêtre, le ciel était sombre, nul doute, c'était le soir... En se réveillant, William vit que lit a été griffé, le sol totalement déchiqueté, comme une vingtaine de chats qui se faisaient les griffes n'importe où. Mais alors là... les griffes étaient grandes et géantes, elles allaient même au plafond.
Mais ce n'était pas comme ça avant ! A moins que je... OH NON !


à suivre...
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